L'étranger, Camus, roman, absurde, révolte, justice, nature, mort, morale humaine, anticonformisme, romanesque
Ce document contient un carnet de lecture de l'oeuvre "L'Étranger" d'Albert Camus. La bibliographie de l'auteur est exposée, puis les thèmes abordés et le parcours de littérature associé sont analysés. Le résumé, l'avis global et les avis sur les extraits Acte I, Scènes 4 et 5, sont également inclus.
[...] Et je n'avais pas eu envie de l'éprouver, devant les autres. Quant à l'intérieur de moi-même, je n'en savais rien. D'habitude, j'arrive toujours à me rendre compte. Mais cette fois, c'était comme si je l'avais tout simplement évitée." Dans ce passage, Meursault réagit à la mort de sa mère de manière totalement inhabituelle. Au lieu de ressentir une grande tristesse et de pleurer comme la majorité des gens, il est plutôt préoccupé par des détails banals. Il se sent gêné par des choses aussi simples que l'odeur des cercueils ou la chaleur du café ou encore par le fait qu'il s'embête parce qu'il ne fait rien de sa journée. [...]
[...] Ce n'est certainement pas de la mauvaise volonté mais c'est leur constitution, leur personnalité. Cette insensibilité peut être interprétée comme étant du je-m'en-foutisme par certains. Du coup, sans le vouloir, ces individus comme Meursault choquent. En plus de ces réflexions sur son comportement, je me suis demandé si Meursault avait été jugé sur les bons critères. Si, objectivement, il avait été jugé pour ce qu'il a réellement fait, c'est-à-dire tuer un homme, ou pour ce qu'il est avec son comportement atypique ? [...]
[...] Donc, au-delà de son crime, c'est pour moi avant tout sa froideur apparente, sa personnalité, sa différence et son manque d'affection qui ont été condamnés. Les deux extraits choisis ci-dessous nous le démontreront. Je dois ajouter que j'ai également été frappé par le contraste entre la froideur du comportement de Meursault et la chaleur omniprésente tout au long du récit. En effet, cette chaleur joue pour moi un rôle important et donne une lourdeur constante. Il y a aussi la lumière qui éblouit et, combinée à la chaleur, elle influe directement sur le comportement de Meursault. [...]
[...] Thèmes L'absurde et la révolte Les œuvres majeures d'Albert Camus sont organisées en deux cycles (le cycle de l'absurde et le cycle de la révolte) dans lesquels il parle de l'absurdité de l'existence mais aussi de la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence. Paru en 1942, L'Étranger est donc le premier titre de la tétralogie du cycle de l'absurde. Selon Camus, l'homme se sent éternellement tiraillé en cherchant un sens dans un monde qui n'en a pas, un sens à ses actions. [...]
[...] Mais même lors de son procès, Meursault reste étranger à la société dans laquelle il vit. Imperturbable au fond de sa cellule il reste fidèle à lui-même : le remord et la tristesse ne font pas partie de ses états d'âme. A travers ce roman, Albert Camus fait ressortir l'aspect pessimiste et absurde de la condition humaine. Avis personnel Je dois avouer que je suis assez indécis par rapport à la lecture de ce roman d'Albert Camus. Je ne peux pas dire que je l'ai aimé ou que je ne l'ai pas du tout aimé... [...]
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