L'Étrange Histoire de Peter Schlemihl, Adelbert von Chamisso, roman, fantastique, romantisme, passion, désir, nature humaine, morale humaine
Cette oeuvre est écrite par Adelbert von Chamisso, qui est un poète, écrivain et botaniste franco-prussien du XIXe siècle. Elle s'intitule L'Étrange Histoire de Peter Schlemihl et fait référence au pacte de Peter, le personnage principal, qui signe un accord où il donne son ombre en l'échange d'une bourse qui n'a jamais de fond. Au moment de l'écriture de cette oeuvre, nous pouvons constater que la France possède une économie très instable. Le livre appartient au genre fantastique qui est un genre littéraire où ce qui est écrit est purement imaginaire, il appartient aussi au genre romantique malgré sa courte longueur. Le genre romantique décrit une oeuvre qui est un récit en prose d'une certaine longueur, dont l'intérêt est dans la narration d'aventures, l'analyse de sentiments et passions. Dans celle-ci, il est sujet d'un homme qui est dans le besoin et donc conclut un marché où il vend son ombre en échange d'une bourse inépuisable. En se voyant dans cette situation, l'homme revient pour proposer un nouveau pacte : celui de lui céder son âme en échange de son ombre. Le but est de mettre en lumière le fait que la richesse matérielle n'est pas une solution, notamment dans la société, et aussi de dénoncer les désirs excessifs, dont celui de la richesse.
[...] »" A la fin du livre nous pouvons parler de construction grâce à la zone qui porte le nom (hôpital) de Peter et à ses proches qu'ils vont prier pour qu'il puisse trouver le bonheur, lui permettant d'arriver à son objectif. "Je me rétablis dans le Schlemihlium sans être reconnu, et je reçus différentes informations. J'étais dans la ville natale de Bendel, où, du reste de cet or, jadis maudit, il avait fondé sous mon nom cet hospice, dans lequel un grand nombre d'infortunés me bénissaient chaque jour. [...]
[...] Cependant cette énergie de Peter va vite devenir une forme de création et de destruction. IV. Création et destruction Nous pouvons remarquer que ce livre contient intégralement des constructions et des destructions durant son histoire car nous pouvons commencer par Peter qui construit échange son ombre contre une bourse qui lui permet de donner de l'argent à l'infini, ici nous pouvons trouver une construction car Peter peut maintenant s'acheter tout qu'il veut "Il me donna la main, et sans plus de délai se mit à genoux devant moi : je le vis avec la plus merveilleuse adresse détacher légèrement mon ombre du gazon depuis la tête jusqu'aux pieds, la plier, la rouler, et la mettre enfin dans sa poche" mais le problème est qu'une destruction s'est mise en place puisque durant la suite de l'histoire, son ombre va lui causer des problèmes tel que la société qui refuse de l'accepter notamment les personnes se baladant dans les rues qui l'observent comme un monstre. [...]
[...] Nous pouvons tout de même voir que le pacte de Peter a su aider d'autres, car après avoir donné sa bourse à son serviteur Bendel, il se rend compte qu'il fonda un hôpital en son nom avec Mina dont la famille et le mari sont morts. Cela tente à nous faire penser que son pacte a tout de même quelque chose de positif, car le malheur d'un fait le bonheur d'autres et a permis de faire du bien grâce à la construction de l'hôpital. [...]
[...] L'énergie de l'ombre Cette ?uvre est en effet un roman de l'énergie où celle-ci est matérialisée par l'ombre de Peter : en effet, il a sacrifié celle-ci afin de pouvoir passer le pacte et créer sa richesse grâce à la bourse obtenue. De plus l'ombre est représentée comme l'énergie sociale de la société ou vis Peter : "La coutume des honnêtes gens criaient-ils est de faire suivre son ombre quand ils vont au Soleil" D'autant plus, l'énergie de Peter peut être vue à travers l'évolution de ses sentiments à travers le récit. [...]
[...] Il lui propose de signer un parchemin où les conditions du pacte sont écrites sur celui-ci : "Je soussigné lègue au porteur du présent mon âme après sa séparation naturelle de mon corps", cela peut tout à fait nous faire penser à La Peau de chagrin où là aussi les conditions sont inscrites sur la peau. De plus, pour signer, l'homme en habit gris "recueilli sur ma main, avec le bec d'une plume nouvellement taillée, une goutte de sang qui coulait des blessures que les épines m'avaient faite, et il me la présentait.". C'est à ce moment que Peter se rend compte avec qui il faisait affaire depuis le début qu'il s'agissait du diable. Nous pouvons le voir dans les répliques suivantes : " « Qui donc êtes-vous ? » lui dis-je à la fin. [...]
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