"Des Cannibales " (1580) et "Des Coches" (1588). Montaigne rencontre 3 Tupinambas du Brésil venus à Rouen. Il prend avec recul la mesure des conquêtes brutales des civilisations amérindiennes.
Ce texte est une comparaison entre le monde européen et le nouveau monde (...)
[...] Je n'y ai eu nulle considération de ton service, ni de ma gloire. " Les Essais, Au lecteur. * Des Coches : allusions à la conquête concernant des peuples et des régions tout autres du Nouveau Continent : l'empire aztèque du Mexique, les Incas du Pérou. La leçon essentielle de Montaigne à ses contemporains c'est qu'il faut savoir se défaire de ses préjugés. Pour la rendre expressive, Montaigne opère non seulement d'un essai à l'autre, mais de la civilisation européenne à celles d'Amérique, en employant un jeu de miroirs. [...]
[...] * Montaigne (1533-1592), humaniste. XVI° : étudie l'homme à la lumière des ouvrages antiques (grecs, latin, La Bible). : intérêt pour les contemporains de toute origine et en particulier ceux victimes d'injustices. Ses études : précepteur allemand (parle en latin) Mauvaise expérience du Collège Etudie le droit, devient juriste Ses amis : La Boetie (mort - Montaigne hérite de plus de 2000 livres) Rois (Henry III, catholique - Henry IV, protestant puis catholique) Son ouvre : Les Essais : c'est le journal d'un homme à la recherche de la sagesse ; sincère, modeste, peint sa propre nature."Je suis moi-même la matière de mon livre" et s'appuie sur sa nature pour converser avec le lecteur. [...]
[...] Montaigne rencontre 3 Tupinambas du Brésil venus à Rouen. Il prend avec recul la mesure des conquêtes brutales des civilisations amérindiennes. Ce texte est une comparaison entre le monde européen et le nouveau monde. Mythe du " bon sauvage " construit Montaigne décrit les mœurs = ethnographe : comparaisons et commentaires = journaliste : interviewe Thevet, un "homme simple" Montaigne s'appuie sur des témoignages et sur les récits de certains missionnaires : Fray Bartolomeo de las Casas et de voyageurs. [...]
[...] 207), les sauvages ne prennent pas le Requimiento des conquistadors comme une menace. Fraternels : Atahualpa accueille trop fraternellement les conquistadors. Montaigne renforce cette idéalisation des sauvages : Il n'évoque pas leur cruauté, ignore les luttes et la cruauté du régime aztèque. il n'évoque pas non plus les sacrifices humains. Montaigne ne parle pas de la lâcheté de Montezuma après Cuauhtémoc. Dans Des Cannibales, il parle du cannibalisme des sauvages : il s'applique au prisonniers de guerre, ils leur donnent un choix : accepter d'être vaincu et vivre ou bien mourir. [...]
[...] Les Indiens voient les Portugais comme ces gens de l'autre monde ils décrivent les exactions portugaises à l'infinitif (enterrer, tirer, pendre) et pensent que cette sorte de vengeance devait être plus aigre que la leur Ce que font les européens est plus raffiné en matière de cruauté. Les Indiens ont établi un jugement de valeur dans les tortures. Les Portugais sont décrits comme les beaucoup plus grands maîtres, en malice, beaucoup de vices Ce qui pose la question : Qui est le barbare ? La troisième partie voit l'apparition du je Montaigne intervient. [...]
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