La pythie de Delphes ouvre la 3ème pièce de la trilogie d'Eschyle. Elle se rend compte qu'un homme attend, accablé, entouré de femmes telles des Gorgones : "un homme souillé de sacrilège / assis en suppliant, qui serre dans ses mains / dégouttantes de sang une épée fraîchement tirée (...) / une étrange troupe / de femme est endormie sur des sièges - / de femmes, je veux dire de Gorgones / (...) / elles sont noires, absolument repoussantes." (p. 210). Le spectateur comprend que c'est Oreste, entouré des chiennes de la vengeance. Apollon lui explique qu'il ne faut pas qu'il relâche ses efforts, car elles vont le poursuivrent tout au long de sa vie quoi qu'il fasse (...)
[...] Il leur demande leur identité. Le coryphée répond au nom du chœur en expliquant qu'elles punissent les meurtriers de leur mère : C'est nous qui chassons de chez eux les matricides. (p. 216). Apollon lui demande alors pourquoi elles n'ont pas poursuivies Clytemnestre quand elle a tué son époux Agamemnon. Le coryphée explique que c'est parce qu'elle n'a pas tué quelqu'un de son propre sang. Apollon trouve que cet argument n'est pas valable : j'affirme donc que tu poursuis Oreste injustement. [...]
[...] Le chœur ne peut supporter qu'un homme tue son sang : quand un mortel, versant son propre sang, / succombe à son aveuglement, / je le poursuis / jusque sous terre, où par sa mort / il sera bien loin d'être délivré. (p. 220). 3ème épisode : Athéna entre en scène. Elle explique qu'elle a entendu les cris, les plaintes de certains et que cela l'a interpellé. Elle demande alors à Oreste et aux Erynies qui ils sont : qui êtes-vous ? [...]
[...] Le spectateur comprend que c'est Oreste, entouré des chiennes de la vengeance. Apollon lui explique qu'il ne faut pas qu'il relâche ses efforts, car elles vont le poursuivrent tout au long de sa vie quoi qu'il fasse. Le Dieu Apollon explique qu'il va aider Oreste : fuis, ne te relâche pas, car elles te traqueront à travers tout un continent, / où que l'errance de tes pas foule le sol, / au-delà de la mer, des cités que les flots encerclent. [...]
[...] Athéna, après avoir écouter attentivement les deux parties adverses demande au chœur de voté pour ou contre Oreste. En cas d'égalité, Oreste sera sauvé. Le coryphée use de menace : il veut avoir justice. Athéna, elle, décide de voter pour Oreste car elle est issue, elle aussi, que du corps paternel. Le serment tombe : égalité. Oreste est sauvé : Cet homme a échappé à la justice du sang : / les deux parties ont obtenu autant de vois. (p. 234). [...]
[...] Elles chantent les bienfaits de la cité, lui promettent bonheur, joie, vie saine Athéna est comblée par ces paroles d'espoir et d'avenir : Quand j'entends ce que leur faveur veut accomplir pour ma contrée, / mon cœur s'épanouit et je chéris. (p. 241). Exodos : Le cortège de femmes se dirige vers la cité d'Athéna en chantant la joie et l'espoir, la paix et l'amour : La paix, pour le bonheur de nos foyers, / règne en la cité de Pallas Zeus qui voit tout / et la déesse du destin en sont d'accord. / Et maintenant, hurlez de joie sur notre chant. (p. 243). [...]
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