Dans les années 50, à Combovin dans la Drôme, un étrange pari trouble la douce quiétude des villageois réunis au troquet du coin : qui de Maïu ou de Pierre et son frère récoltera le plus d'escargots ?
Dans le Café des Trois Ruisseaux, véritable repaire de tout ce que le village de Combovin fait d'ivrognes, de bons vivants et d'intellectuels, les discussions vont bon train jusqu'à ce que l'un des clients, André, déclare solennellement : « Je vous parie une caisse de Pastis que mes gosses trouveront plus d'escargots que votre Maïu ».
Ses « gosses », ce sont Pierre et Christian, deux intrépides qui n'ont pas froid aux yeux et dont les gastéropodes ont nourri plus qu'une passion, une véritable vénération.
[...] Et donc, des escargots ! La lutte semble alors bien inégale. Nul ne s'attend alors que le vieux Marius échoue devant ces deux effrontés. Mais les dés sont pipés, et le vaincu ressortira grandi de cette épreuve. Commentaire : Des qualités, ce roman en possède d'assez nombreuses, il faut bien l'avouer. Commençons par le style qui, sans conteste, témoigne d'un savoir-faire évident : les portraits sont croustillants, drôles et particulièrement soignés. Celui du Maïu, par exemple, déclenchera infailliblement le rire chez les lecteurs. [...]
[...] l'absence de réelle intrigue. Genre : Biographie. Sujet : Dans les années 50, à Combovin dans la Drôme, un étrange pari trouble la douce quiétude des villageois réunis au troquet du coin : qui de Maïu ou de Pierre et son frère récoltera le plus d'escargots ? Résumé : Dans le Café des Trois Ruisseaux, véritable repaire de tout ce que le village de Combovin fait d'ivrognes, de bons vivants et d'intellectuels, les discussions vont bon train jusqu'à ce que l'un des clients, André, déclare solennellement : Je vous parie une caisse de Pastis que mes gosses trouveront plus d'escargots que votre Maïu Ses gosses ce sont Pierre et Christian, deux intrépides qui n'ont pas froid aux yeux et dont les gastéropodes ont nourri plus qu'une passion, une véritable vénération. [...]
[...] De même, les menues aventures que nos deux héros vivent ont des parfums d'authenticité. Qu'il s'agisse d'une partie de pêche à la truite, de la bagarre générale qui clôt la fête séculaire Sainte Marguerite, de la partie de jambes en l'air à laquelle ils assistent ou de la découverte d'un journal relatant la vie de ces vénérés gastéropodes, nul doute que ces anecdotes sont relatées avec d'autant plus de soin qu'elles semblent bel et bien avoir été vécues par l'auteur. [...]
[...] [ ] Le visage de Maïu était lunaire. [ ] Maïu aurait pu être beau. Pour tous, il devint le grêlé le vérolé Ces portraits, tous très vivants et réjouissants, même s'ils minent considérablement le mince fil de l'histoire, assurent une authenticité aux personnages, aux lieux (comme le fameux Café des Trois Ruisseaux de la nonagénaire Bremon) et aux actions, scandées par les habitudes villageoises. Les personnages transpirent donc de réalisme et leur traitement est bougrement efficace : Pierre, le chien fou de la famille, n'en finit pas de décevoir ses parents pendant qu'il provoque chez son frère des relents d'admiration. [...]
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