Récit légendaire de la région de l'ancienne Mésopotamie (qui correspond aujourd'hui à l'Irak), cette épopée est considérée à l'heure actuelle comme étant la plus ancienne de l'humanité.
Plusieurs versions ont été rédigées à travers le temps, la première remontant à la Babylonie du XVIIIe ou XVIIe siècle avant JC, semble-t-il par un seul auteur, et en akkadien (...)
[...] Siduri Siduri est gardienne de la taverne. Après avoir bloqué son accès à Gilgamesh, elle partage avec lui sa sagesse, lui conseillant d'aimer les plaisirs de ce monde. Bien qu'elle tente de le détourner de sa quête, elle lui explique comment trouver Urshanabi le batelier, dont l'aide lui est indispensable. La déesse de la vinification et du brassage Siduri est l'une de ces figures féminines sexuellement expérimentées qui apparaissent dans de nombreux récits. Les personnages masculins prennent peut-être ces femmes pour acquises, mais elles jouent néanmoins un rôle essentiel dans ces histoires. [...]
[...] Il grava tout cela sur des tables de pierre. (Tablette L'épopée commence avec Enkidu. Il vit avec les animaux, s'allaitant à leur poitrine, broutant dans les prés et se désaltérant à leurs points d'eau. Un chasseur le découvre et lui envoie une prostituée d'un temple pour le dompter. Au cours d cette période, les gens considéraient que les femmes et le sexe étaient des forces apaisantes qui pouvaient domestiquer les sauvages comme Enkidu et les amener dans le monde civilisé. [...]
[...] Désormais, il appartient au monde des hommes. Ensuite, la prostituée lui enseigne tout ce qu'il doit savoir pour être un homme. Enkidu est outré par ce qu'il apprend sur les excès de Gilgamesh, c'est pourquoi il se rend à Uruk pour le défier. (Tablette II)Lorsqu'il y arrive, Gilgamesh est sur le point de forcer son entrée dans la chambre nuptiale d'une mariée. Enkidu se place dans l'embrasure de la porte et lui bloque le passage. Les deux hommes se battent farouchement pendant un long moment, et Gilgamesh l'emporte finalement. [...]
[...] Ancien roi et prêtre de Shurrupak, Utanapishtî avait les faveurs d'Ea. Son mépris pour la quête de Gilgamesh peut paraître peu généreux, puisque lui-même est immortel, mais Utanapishtî doit porter le poids de la culpabilité des vivants. Il ne sait pas pourquoi, de tous les occupants de la planète, Ea l'a choisi lui et non un autre pour survivre, mais il sait qu'il a obligé des centaines de ses voisins, condamnés, à travailler jour et nuit pour construire le bateau sur lequel ils ne pourraient embarquer au final. [...]
[...] Et, bien que les individus meurent , l'humanité continue à vivre. La leçon rapportée par Gilgamesh à la fin de sa quête n'est finalement plus liée à la mort, mais à la vie. La menace représentée par les Dieux Gilgamesh et Enkidu n'apprennent que trop bien à quel point les Dieux sont dangereux pour les mortels. Ceux-ci vivent selon leurs propres lois et se comportent souvent de façon émotive et irrationnelle, comme des enfants. La piété est importante pour eux, et ils attendent flatterie et obéissance en toute occasion. [...]
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