L'œuvre littéraire célèbre de DaVinci Code est assez connue pour avoir été largement médiatisée, entre autres, cinématographiquement par Ron Howard adaptant le roman prodigieux de Dan Brown qui a suscité, lors de sa sortie, comme on le sait, polémiques, récriminations et critiques diverses, davantage perpétuées par le film, mêlant prestement Histoire, affabulations extravagantes et à-propos personnels de l'écrivain, en une sorte de superbe cocktail de révérences historico - spirituelles et coups d'états émotionnels éloquents, mais avec, manifestement, des grincements de grain de sable, décelables ça et là, dans les rouages de la captivante trame nouée de la somptueuse machine…rie.
C'est là, en somme, une mise en adéquation d'une certaine « nouvelle alliance » avec les exigences de l'ère moderne, en quelque sorte, non dénuée de nombreuses allusions de remise en cause et de démystifications sévères des fantasmagories mythiques adjacentes au culte du Christ, avec cette propension de ces approches autres, divergentes, tendant à mieux cadrer avec les particularités culturelles spécifiques aux nouveaux temps, et fustigeant notamment les fabulations chimériques de naguère, démantelées coup par coup, à bon ou mauvais escient, dans un but de rénovation cultuelle,non dissimulé, prônant de nouvelles considérations élitistes.
[...] En effet, la symbolique de ce dernier, qui se doit d'être saisie comme indiqué ci-dessus, non dans son interprétation littérale mais métaphorique, renvoie,d'une manière générale, à cet idéal,quêté en tout temps (dans la culture chrétienne et en certains points concordants des grands mythes universels, en général, allusifs à l'idéal d'harmonie de l'être, ou cette notion d'accord avec soi et de quiétude libératrice d'angoisses existentielles recherchée, répercutée notamment par l'autre allégorie célèbre de l'or de la pierre philosophale,etc. et qui représente un atout capital à garder sciemment en vue, en toutes circonstances,contre toutes tentations de promesses leurrantes de la folle du logis ou perversions éthiques, psychiques, intellectuelles, des déformations mentales et psychosociales démoniaques comme symboliquement dit dans le langage mythique, car éloignant du salut de l'âme : c'est -à -dire,en langage conceptuel moderne traduisant les formulations liturgiques imagées ancestrales, ce souci de veiller, inlassablement, au sain équilibre spirituel, moral mental –social, de la santé de l'équilibre de l'être, à mettre constamment hors d'atteinte des risques de déformations et perversions obscurantistes de l'esprit . [...]
[...] Et toujours selon Dan Brown, le célèbre peintre de la Renaissance européenne Léonard De Vinci qui aurait été membre de la confrérie des Templiers, aurait fait symboliquement allusion à ce fait dans sa fameuse toile " La Cène " représentant le Christ et les douze apôtres. Suivant l'interprétation de l'écrivain, Jésus y est représenté sur cette toile,avec à sa droite, non pas Saint-Pierre, comme le rapporte la tradition chrétienne, mais sa compagne, Marie Madeleine appelée à lui succéder. Le peintre aurait figuré cette liaison étroite, par la composition exprimant en la forme V esquissée tel le schéma d'une pyramide inversée suggérant, par là, la figuration de la liaison intime liant des deux saints personnages(Jésus Marie Madeleine) représentés cote à cote. [...]
[...] Celui-là –même, qui, jadis fut l'objet de tant de refoulements, de mépris, d'humiliations, de doute sur sa nature humaine même, et si malmenée et déconsidérée au point d'avoir été fréquemment livrée aux affres du bûcher horrifiant sur simple suspicion paranoïaque accusatoire de sorcellerie dans cette Europe effroyable médiévale d'un certain règne obscurantiste de l'inquisition implacable. Et tout compte fait, d'après ce qui ressort des réflexions de Dan Brown, ce n'est que justice, finalement, si aujourd'hui, les circonstances du nouveau paradigme de l'histoire permettent à la Femme d' accéder à cette relève de haute dignitaire religieuse, qui participerait d'une sorte de réforme, ou processus de démocratisation cultuelle, inaugurant,désormais dans ce contexte à l'instar des autres secteurs de la vie active, la voie grande ouverte, de la marche ferme de la gente féminine vers le plus haut piédestal ecclésiaste, résolument rénové et dignement conquis C'est là, en somme, une mise en adéquation d'une certaine nouvelle alliance avec les exigences de l'ère moderne, en quelque sorte, non dénuée de nombreuses allusions de remise en cause et de démystifications sévères des fantasmagories mythiques adjacentes au culte du Christ, avec cette propension de ces approches autres, divergentes, tendant à mieux cadrer avec les particularités culturelles spécifiques aux nouveaux temps, et fustigeant notamment les fabulations chimériques de naguère, démantelées coup par coup, à bon ou mauvais escient, dans un but de rénovation cultuelle,non dissimulé, prônant de nouvelles considérations élitistes, il va sans dire . [...]
[...] La raison pour laquelle, tout retour du refoulé, toute initiative allant dans le sens de la réactivation, ou la résurgence du message initial compromettant, est farouchement combattue par l'Eglise, considèrent-ils . Alors que l'Eglise dément catégoriquement ces autres allégations, d'autres penseurs, quoique reconnaissant les faits avérés de la thèse prônée de la teneur du message originel du Christ, prennent néanmoins parti pour l'Eglise officielle, parce que jugeant son héritage primitif (précédant réformes et institutionnalismes ultérieurs) en inadéquation avec le cours évolutif de l'histoire. [...]
[...] Ce qui ne pallie que fort peu à certaines insuffisances, nombre de critiques ayant considéré, à juste titre, le film ennuyeux. Et en effet, force est de constater que le rythme du montage scénique, quoique serré d'un bout à l'autre, par ses recours hyper - nerveux et expositions variées sous divers angles de vues, ne réussit cependant guère à contrebalancer ou réduire, un tant soit peu, de l'ampleur envahissante des dialogues, certes souvent éloquents, mais aux lenteurs spéculatives trop pesantes qui tiennent beaucoup plus du discours narratif du verbiage littéraire - théosophique spirituel livresque que de la dimension esthétique du récit imagé - mouvementé, fluide, inhérente à la spécificité du langage cinématographique . [...]
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