Une enfance 1937, Jules Marouzeau, nature, Creuse, relations humaines, pauvreté, vie à la campagne, paysage pittoresque, vie quotidienne, analyse critique
Jules Marouzeau (1878-1964) est né d'une famille paysanne creusoise. Il fut reçu second à l'agrégation de lettre de 1904. Il est nommé docteur ès lettres en 1910. En 1911 il reçoit le prix Volney. L'auteur décrit les rues avec nostalgie et s'émerveille encore devant son village au coucher du soleil. Il nous fait le tableau d'une colline riche en végétation... L'auteur a fait le choix d'un récit réaliste. Il n'omet pas les nombreux aspects négatifs, mais garde une vision émerveillée. C'est notamment le cas lorsqu'il évoque sa découverte des livres dans le grenier ou encore les objets sur l'armoire.
[...] Il s'agit d'une civilisation très pudique sur certains sujets. C. La pauvreté L'auteur décrit la façon dont son oncle a construit sa vie en ville et leur envoyait de quoi se vêtir. Les habits étaient transmis aux enfants au fur et à mesure qu'ils grandissaient. Les maisons étaient sommaires et le confort n'existait pas. Elles étaient sombres, humides, avec un courant d'air perpétuel. Le sol était fait de pierres grossières. De nombreux animaux habitaient le grenier. La maison accueille toutes les générations de la famille. [...]
[...] Cela donne une touche d'humour au récit. C. Un récit vivant L'auteur rapporte régulièrement des paroles sous forme de discours direct. Ceci permet au lecteur d'être immergé dans son monde, elles donnent de la vie au récit. Elles apportent aussi un aspect authentique, notamment lors du rapport des lettres écrites à la façon des paysans de l'époque sans oublier les nombreux passages en patois. En rédigeant à la première personne il donne l'impression au lecteur qu'il nous parle directement, qu'il est à côté de nous. [...]
[...] Il y a une interdiction tacite de demander quelque chose. III. Résumé A. Un paysage pittoresque L'auteur décrit les rues avec nostalgie et s'émerveille encore devant son village au coucher du soleil. Il nous fait le tableau d'une colline riche en végétation. B. Les relations humaines L'auteur dépeint certains aspects qu'un simple passant ne pourrait pas voir. En dehors du côté joyeux et solidaire, il dresse la réalité des relations sociales entre les villageois. Les conflits n'étaient pas rares, la méfiance était de garde et les tromperies étaient aussi de la partie. [...]
[...] Elle devait à la fois tenir sa boutique, préparer les repas des noces et des enterrements, faire des travaux de couture, élever ses enfants, préparer les repas E. Le regard d'un adulte Il porte un regard critique sur la vie paysanne. Il explique qu'à l'école, tout ce qui est appris en dehors des classes est considéré comme fantaisiste. Il regrette aussi la façon dont se sont déroulées ses années d'études. Le dépaysement fut difficile. Il y a découvert des citadins mal élevés, irrespectueux des enseignants et de leurs propres parents. Il avait honte de son apparence. Il n'avait plus ses moments précieux de solitude. [...]
[...] Analyse critique A. Un récit réaliste L'auteur a fait le choix d'un récit réaliste. Il n'omet pas les nombreux aspects négatifs, mais garde une vision émerveillée. C'est notamment le cas lorsqu'il évoque sa découverte des livres dans le grenier ou encore les objets sur l'armoire. À de nombreuses reprises, il donne une description de détails : les objets sur l'armoire, les insectes du jardin, les oiseaux. Ces moments montrent la simplicité de la vie et l'importance de la connexion avec la nature. [...]
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