Chapitre I
Une nuit de juillet, Claude Lantier (fils de Gervaise Macquart et d'Auguste Lantier, L'Assommoir), peintre parisien, rentre à son atelier. Sous le porche de son immeuble, il rencontre Christine, une jeune femme violentée et abandonnée là par un cocher qui l'a prise en charge à la gare alors qu'elle venait pour la première fois dans la capitale. Elle est tellement effrayée que Claude se laisse attendrir et la recueille pendant la nuit. Le matin, alors qu'elle dort encore, il aperçoit le corps quelque peu dénudé de la jeune femme : il correspond parfaitement à celui qu'il a longtemps cherché pour son tableau. Il se met alors à la dessiner et, lorsqu'elle se réveille, réussit à la convaincre de continuer à poser. Christine lui raconte alors comment, la veille, venue du couvent de Clermont pour être lectrice chez la veuve d'un général à Passy, l'accident de chemin de fer l'a conduite devant sa porte. La jeune femme décline ensuite l'invitation à déjeuner et part récupérer ses bagages à la gare pour rejoindre le lieu de son embauche.
Chapitre II
Peu après le départ de Christine, Claude reçoit la visite de son ami d'enfance Pierre Sandoz, romancier en quête de gloire littéraire, venu poser pour le premier plan de l'ébauche du grand tableau qu'il doit présenter au Salon dans six mois (...)
[...] La jeune femme pressent alors le suicide de son époux. Chapitre XII Depuis de longs mois, la passion du couple est éteinte. Véritablement obsédé par sa toile, Claude se lève maintenant la nuit pour peindre à la lumière d'une bougie. Même la révolte de Christine contre la passion adultère de son mari pour la peinture n'y change rien. Après une nuit de passion qui fait espérer à la jeune femme qu'elle a reconquis son amant, au petit matin, elle le trouve pendu devant sa toile inachevée. [...]
[...] Malgré la formalité du mariage, la rupture est consommée : l'amour est mort au profit de la peinture ! Chapitre IX Claude a entrepris une œuvre gigantesque mètres de longueur sur 5 de hauteur) pour laquelle il est amené à louer un grand hangar. Ne vivant plus que pour son tableau, les années se suivent dans une tiède passion, le déchirement des doutes et les refus du Salon pour des tableaux présentés en attendant que celui-ci soit achevé. Mais, au fil des mois, l'argent vient à manquer et contraint le couple à habiter dans le hangar où travaille Claude. [...]
[...] Résumé de L'Œuvre, Émile Zola Chapitre I Une nuit de juillet, Claude Lantier (fils de Gervaise Macquart et d'Auguste Lantier, L'Assommoir), peintre parisien, rentre à son atelier. Sous le porche de son immeuble, il rencontre Christine, une jeune femme violentée et abandonnée là par un cocher qui l'a prise en charge à la gare alors qu'elle venait pour la première fois dans la capitale. Elle est tellement effrayée que Claude se laisse attendrir et la recueille pendant la nuit. Le matin, alors qu'elle dort encore, il aperçoit le corps quelque peu dénudé de la jeune femme : il correspond parfaitement à celui qu'il a longtemps cherché pour son tableau. [...]
[...] Ils ont un garçon, qu'ils prénomment Jacques. Après quelques incursions dans la capitale, désireux d'y rencontrer les camarades d'autrefois, Claude apprend les mariages prochains de Sandoz, qui revient même le voir régulièrement et devient le parrain de Jacques, et Dubuche. Mais, quatre années après l'arrivée à Bennecourt, le peintre se dégoûte des lieux et, au mois d'octobre, à la plus grande tristesse de Christine, le couple retourne à Paris. Chapitre VII De retour dans la capitale après sa pause à Bennecourt, Claude délaisse Catherine et reprend ses habitudes amicales, avec notamment les repas hebdomadaires entre amis de Plassans chez Sandoz. [...]
[...] Pendant un an, la nécessité amène le peintre à produire des œuvres médiocres pour nourrir sa famille. Pour Claude, c'est une réelle déchéance physique et il trompe même son épouse avec une ancienne amie. Puis, dans un moment de courage, il se remet à son œuvre délaissée. La rupture avec les amis d'autrefois est maintenant totale, sauf avec Sandoz qui vient le voir de temps en temps. Claude sombre peu à peu dans la folie, tourmenté par l'impuissance créatrice tandis que Jacques, maintenant alité en permanence, décède à l'âge de douze ans. [...]
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