Chapitre I
Au cours d'un tiède après-midi d'octobre, dans les années 1860, Renée Saccard et son beau-fils Maxime se promènent à Paris en calèche. C'est l'occasion d'apercevoir le Tout-Paris, d'échanger les derniers commérages sur la bonne société et, pour la jeune femme, de se plaindre de son ennui et de sa passion inassouvie.
Ils reviennent ensuite chez eux, au grand hôtel du parc Monceau, où Renée attend l'arrivée des amis de son époux Aristide (...)
[...] De fait, la date de l'union est arrêtée. Dans le même temps, se sentant coupable, Renée revient vers son mari, ce qui rend Maxime jaloux et incite Saccard à hâter le dénouement de l'affaire de Charonne afin de dépouiller son épouse. Mais Maxime découvre le rôle que son père a joué avec les terrains de Renée et révèle tout à la jeune femme. Celle-ci refuse alors de signer l'acte de cession à Saccard qui, soupçonneux, la fait surveiller par sa sœur Sidonie. [...]
[...] Chapitre IV Renée est de toutes les fêtes de la capitale, constamment à la recherche de plaisirs nouveaux. Un soir, elle dîne avec Maxime au café Riche et s'abandonne à ses penchants incestueux. D'abord honteuse, elle se laisse finalement aller aux plaisirs que lui procure son amant et le reçoit dans sa chambre. Saccard ne s'aperçoit de rien, trop occupé à ses affaires et à pourvoir aux liquidités qui commencent à lui manquer. Comme la ville de Paris, il se trouve face à un formidable déficit qu'il lui faut combler secrètement. [...]
[...] Il arrive avec sa femme Angèle et sa fille Clotilde et y retrouve son frère Eugène, petit avocat des plus actifs lors du coup d'État et politicien en devenir. Un mois plus tard, ce dernier lui permet de devenir commissaire voyer adjoint à l'Hôtel de Ville, ce qui déçoit ses ambitions avant qu'il ne s'aperçoive des portes que cela lui ouvre. Comme son frère et sur ses conseils, Aristide Rougon change son nom en Saccard et se consacre totalement à sa carrière, se montrant très ambitieux. [...]
[...] Chapitre VII Trois mois plus tard, grâce à l'apport des capitaux obtenus grâce aux manigances de l'affaire de Charonne, Saccard voit sa fortune sauvée. De son côté, Renée s'ennuie. Elle dilapide en une saison l'héritage de sa tante Élisabeth décédée, jouant et s'adonnant un moment à la boisson. Délaissée par Maxime, qui a perdu son épouse entre-temps et hérité de la dot, elle se venge en dressant le père et le fils l'un contre l'autre. Après un temps, Aristide et son fils se sont rapprochés. De les voir finit d'achever Renée. L'hiver suivant, ruinée et atteinte d'une méningite aiguë, elle meurt seule. [...]
[...] Aristide Saccard est désormais un spéculateur très riche et la famille vit dans l'opulence. Mais, alors qu'Aristide est de plus en plus pris par ses affaires, Renée s'abandonne à l'envie de jouissances extraconjugales et Maxime mène une vie de paresse et de libertinage. La camaraderie de Renée et de Maxime s'épanouit et va si loin qu'ils se confient leurs premières escapades amoureuses. Maxime vient d'avoir vingt ans lorsque son père se met à lui chercher une femme et une dot. Il fait alors la connaissance de M. [...]
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