Eliade commence par définir le sacré de manière négative : le sacré est ce qui n'est pas profane. Puis il le définit de manière positive en ce qu'il constitue la manifestation de quelque chose qui n'existe pas dans notre monde à travers des objets que nous connaissons c'est-à-dire des « objets qui font partie intégrante de notre monde naturel, profane » (...)
[...] L'OUVRAGE Introduction Eliade commence par définir le sacré de manière négative : le sacré est ce qui n'est pas profane. Puis il le définit de manière positive en ce qu'il constitue la manifestation de quelque chose qui n'existe pas dans notre monde à travers des objets que nous connaissons c'est à dire des objets qui font partie intégrante de notre monde naturel, profane Un concept clé dans Le sacré et le profane est celui de hiérophanie La hiérophanie est la manière dont le sacré se présente aux hommes. [...]
[...] Eliade consacre également une place importante aux mythes. Le mythe raconte une histoire sacrée, il raconte ce que les dieux ont fait au commencement du Monde. Ainsi, le mythe fonde la vérité absolue. C'est pour cette raison que l'homme religieux cherche à le reproduire. Cette imitation permet à l'homme de devenir un homme véritable. Ainsi, l'homme ne doit pas oublier ce qui s'est passé au commencement. Cette mémoire se fait en réactualisant les mythes, en transposant ceux-ci dans la vie actuelle par des rites. [...]
[...] En dépit de ce mouvement, Eliade consacre la majeure partie de son ouvrage à analyser les caractères di sacré dans les sociétés. Aujourd'hui, le chemin de la désacralisation a encore progressé, et pourtant le: manifestations courantes de la vie dépourvues apparemment de sens religieux peuvent s'analyser de la mêm [...]
[...] La Terre est également un élément important. En effet, l'enfantement des humains par la Terre est une croyance universellement répandue. C'est ainsi que dans certaines sociétés, l'enfant juste né est déposé sur la terre. Ce rite équivaut à une nouvelle naissance. L'enfantement, en effet, est un acte accompli par la Terre. Dans le même ordre d'idées, dans les sociétés matriarcales, la femme est assimilée 6 à la terre du fait de sa capacité à enfanter, à la différence que la terre-mère est autosuffisante et peut concevoir sans l'aide d'un parèdre L'arbre est pour sa part le symbole de la vie, de la jeunesse, de l'immortalité et de la connaissance. [...]
[...] La célébration du nouvel an n'est donc pas un travail de mémoire, mais un travail de réactualisation d'un temps passé, de la cosmogonie. Cette réactualisation est le symbole de la purification d'un 4 temps profane. C'est pour cette raison qu'on utilise cette purification pour tous les événements importants de la vie de l'homme religieux (création de territoire, d'une maison, etc.). À l'origine du Cosmos, seuls les dieux créaient quelque chose. Par cette réactualisation, les hommes aussi recréent et deviennent donc les contemporains des dieux. [...]
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