Prologue : L'action débute avec Oreste, Pylade et le Précepteur. Ce dernier met en place l'action. On sait dès le début qu'Oreste est le fils du feu Agamemnon et qu'il vient pour reprendre sa place et se venger : "Fils de celui qui commanda jadis devant Troie, ô fils d'Agamemnon, enfin il t'est donné de voir s'étendre devant toi ces horizons où ton coeur ne cessait de t'appeler ! [...) Après le meurtre de ton père ? celle dont le sang est aussi le tien, oui, ta soeur, t'avait remis entre mes mains -, je t'ai emporté et je t'ai sauvé [...] pour être le vengeur de ton père assassiné." (...)
[...] Egisthe s'approche pour regarder le corps d'Oreste, mais quand il soulève le voile, il voir le corps de sa bien-aimée, Clytemnestre. Egisthe comprend vite que l'étranger qui se trouve en face de lui n'est autre qu'Oreste : C'est Oreste qui me parle, ce ne peut être que lui. (p. 368). Egisthe comprend qu'il est perdu. Il aimerait gagner du temps, mais Electre ne veut pas. Encore une fois elle commande son frère et lui demande d'agir vite : Ne le laisse pas continuer ( C'est à ce prix seulement que je me sentirai délivré de mes longues douleurs. (p. 368). [...]
[...] Et si tu penses que mon sentiment est pervers, apprends d'abord à juger juste avant de blâmer ton prochain. (p. 295). Electre rétorque que cette fois, sa mère ne peut pas lui reprocher le fait que c'est elle qui a commencé à l'agresser. Puis, elle saute sur l'occasion pour lui mettre en avant le fait qu'elle reconnaît avoir tué Agamemnon : Tu reconnais avoir tué mon père : est-il un aveu qui puisse être encore plus infamant que tu aies eu ou non la Justice avec toi ? [...]
[...] Clytemnestre réagit froidement à cette annonce, elle est soulagée car elle sait qu'il ne pourra plus rien lui arriver : En ce jour me voici délivrée de toute crainte de leur côté à tous deux (montrant Electre), elle comme lui (oui, elle m'empoisonnait plus que lui, car elle était sous mon toit, et sans trêve me suçait le sang et la vie ( ) Ce n'est pas Oreste et toi qui viendrez à bout de moi (p. 309-310). Electre est abasourdie, choquée, dépitée. Lorsque sa mère sort, Electre s'effondre Oreste bien-aimé, comme ta mort m'achève ! Te voilà parti, arrachant de mon cœur les seules espérances qui me restaient encore. ( ) Vivre ? Je n'en ai plus l'ombre d'un désir. (p. 311). Elle ne veut plus retourner vivre dans l'esclavage, et elle décide même de ne plus vivre sous le même toit que les assassins de son père. [...]
[...] Oreste et le Précepteur sortent pour aller tuer Clytemnestre et Egisthe. Electre, avant d'entrer à son tour dans le palais, appelle le dieu Apollon pour qu'il protège et aide Oreste. Exodos : Electre ressort du palais pour faire le guet. Elle va commenter l'assassinat de sa mère par son frère. On entend soudain les cris de Clytemnestre. Le chœur est effrayé, puis il se ressaisit : A présent la fatalité / qui t'a suivie jour après jour / est consommée (p. [...]
[...] Et sa mère accuse sa fille de lui avoir volé son fils, Oreste. Electre explique qu'elle attend toujours le retour d'Oreste. Vivre dans le mal la pousse à devenir mauvaise, mais elle croit en son frère et malgré sa lenteur à revenir, elle est sûre qu'il ne va pas tarder. Le coryphée la soutien mais elle interrompt la discussion car la sœur d'Electre, Chrysothèmis, arrive. Chrysothèmis vient pour demande à sa sœur des explications sur son comportement. Elle aimerait qu'elle cesse cette envie de vengeance pour pouvoir vivre sereinement Mais si je dois vivre libre, il me faut obéir en tout à ceux qui sont les maîtres. [...]
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