Electre, acte II, scène 9, Marivaux, originalité de Marivaux
Une des caractéristiques du théâtre du XXe siècle est le recours aux mythes antiques. Dans cette scène, Oreste venge son père Agamemnon, assassiné par Clytemnestre et Egisthe, en tuant le couple meurtrier. Le récit de ce double meurtre est assuré par le mendiant. Ce récit vise à informer le spectateur de ce qui s'est déroulé hors scène.
[...] L'acte d'O apparaît de nouveau injuste et provoque un châtiment pour O il ne la touchera plus CCL : La séparation entre O et Electre est inscrite dans le récit du mendiant et dans le mythe : O deviendra fou. Conclusion : Cet extrait d'Electre censé éviter de choquer le spectateur se révèle bcp plus violent. Le récit du mendiant, ironique permet d'attirer l'attention du lecteur. En effet, le geste d'O suscite des interrogations. Ce double meurtre est-il une vengeance, une justice, un assassinat ? La mort inscrit les personnages dans un statut définitif d'eux même. [...]
[...] Electre, acte II, scène 9 Introduction : Une des caractéristiques du théâtre du XXe siècle est le recours aux mythes antiques. Dans cette scène, Oreste venge son père Agamemnon, assassiné par Clytemnestre et Egisthe, en tuant le couple meurtrier. Le récit de ce double meurtre est assuré par le mendiant. Ce récit vise à informer le spectateur de ce qui s'est déroulé hors scène. PB : Comment ce dénouement permet-il de saisir l'originalité de Marivaux ? I Un récit en apparence classique Le respect des contraintes classique Intro : Le double meurtre scelle le sort des personnages et semble respecter les caractéristiques de la tragédie classique. [...]
[...] L'ironie du commentaire c'était sa seul chance introduit une mise à distance qui rend la scène grotesque et condamne C en soulignant son manque de dignité. E veut se débarrasser de son épouse qui devient un fardeau ridicule. Egisthe : une mort tragique E pouvait mourir dignement, mais il semble que la fatalité s'acharne contre lui (oiseau, cuirasse Son combat se solde également par un échec. Il reste à jamais l'infâme et il y a pour toujours un couple meurtrier. Son dernier cri Electre ! d'abord tu par le mendiant, constitue une ultime tentative pour échapper à cette mort. [...]
[...] Le mendiant mentionne les détails elle se cramponna Il pallie l'absence d'audition et fait entendre aux spectateurs les cris Le spectateur comprend que cette tirade marque le dénouement. CCL: Le récit du meurtre, prive le spectateur d'une vision horrible. Mais, le respect des règles class. n'est-il pas pervertit ? II- Un récit perverti La confusion des temps Intro : Giraudoux perverti le récit en apparence classique : la violence de la scène qui a lieu dans les coulisses est amplifié par le récit du mendiant. Le recours des temps passé présente la scène comme appartenant au passé. [...]
[...] Meurtre injuste Le geste d'O peut apparaitre comme une vengeance justifiée. Or, le commentaire du mendiant est plus ambigu et ne justifie pas son geste : répétition du mot mère Son geste devient un matricide injuste et O prend conscience de l'horreur de son crime : attitude et son aveuglement volontaire. E meurt pour un crime qui n'est plus le sien tt en lui est pure Le narrateur adopte son point de vue : les antithèses infâme et loyauté et entre innocence et pure amplifie les qualités d'E CCL : Giraudoux nous propose un dénouement ambigu, à travers un récit qui amplifie la violence et ne respecte qu'en apparence les règles classiques. [...]
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