[...]
L'immolation d'un jeune marchand de légumes tunisien du nom de Mohamed Bouazizi le 17 décembre 2010 va être le point de départ de la révolte. Les émeutes qui émanent ne sont pas prises au sérieux. A la mort de Bouazizi le 4 janvier 2011, le Qatar via Al-Jazeera commence la création d'une icône dans le but de faire partir Ben Ali. Présenté comme un martyr, il attise l'opinion arabe contre Ben Ali (alors que le suicide est totalement interdit par l'islam). AL-Jazeera relaye même des films d'émeutes pris par des Smartphones, les considérant comme des vraies informations. Autre icône créé par la chaine : Ahmed Hafnaoui, celui qui a tiré les cheveux de Ben Ali au moment de son départ le 14 janvier 2011 en criant Haremna ("usé"). L'armée tunisienne décide de ne pas tirer sur la foule (mini coup d'éclat). La police est désarmée par les militants sur Facebook. Il est primordial pour les qataris de faire penser au peuple arabe que le régime Ben Ali s'est anéanti grâce aux pressions des protestations. Le 30 janvier 2011 est retransmis le retour à Tunis de Ghannouchi, grand ami du Cheikh Al Qaradawi. La révolte commence aussi en Egypte le 25 janvier 2011, Al-Jazeera fait toujours un feuilleton de ces révoltes en essayant de peopoliser des anonymes. Sur la place AL-Tahrir, les Egyptiens demandent le jugement de Moubarak devant le tribunal. Le 1er février 2011, la place a regroupé plus d'un million de cairotes. Les hommes de main de Moubarak sont armés et font des morts. Par la suite la révolte populaire arrive en Lybie, le mot d'ordre pour Al-Jazeera est de tuer Khadafi. Al Qaradawi émet même une fatwa aux soldats : si un d'entre eux peut tirer une balle sur Khadafi, il doit le faire. Contrairement aux manifestants tunisiens et égyptiens, en Lybie ils ont des armes dés les premières révoltes à Benghazi. C'est au tour du Yemen de se révolter. L'enjeu des protestations pour le Qatar est de démontrer que l'Arabie Saoudite protège de toutes les manières la seule république de la péninsule arabique (...)
[...] Dés 2004, les USA réinstaurent le dialogue avec Tripoli, pétrole oblige. S'installe alors un processus de commerce pétro/dollars contre respectabilité. La Libye se rapproche de l'Afrique pour supplanter l'Occident de son Francafrique et de mettre en place la Libyafrique, seulement pour se positionner en force. En 2007, après la visite de Khadafi en France par Sarkozy, on peut se demander pourquoi la commande de rafales a été annulée. Sa dictature dure très longtemps car Khadafi a une grande capacité à éliminer tous ses opposants qui sont peu soutenus par l'Occident. [...]
[...] Le Cheikh indemnise les martyrs de la Révolution. La part de l'homme est le double de celle de la femme selon les règles de la Charia. Depuis le départ de Ben Ali, le pays est dirigé par des islamistes mais pas géré (économie et sécurité en chute libre). Pour les élections, le Qatar finance beaucoup les partis islamistes. Le parti islamiste de Jebali gagne les élections sans triomphe. Il est pas seul à diriger : un démocrate et un politique de gauche sont avec Jebali. [...]
[...] Il faut former une unité nationale et le défi est de retourner à la paix. La presse écrite désigne les nouveaux ennemis de la révolution : les infiltrés. Les élections du 7 juillet 2012 ont enthousiasmé la Libye et ont donné un souffle au Printemps Arabe. Mohamed Al-Megarief ancien opposant à Khadafi est élu. On peut tout de même nuancer, car il n'est pas certain que les nouveaux membres de l'Assemblée soient opposés à la Charia. CHAPITRE CINQ : Boucheries en Syrie A la veille du Ramadhan, le 18 juillet 2012 une opération appelée Volcan de Dalas est lancée par les insurgés pour renverser Bachar Al-Assad. [...]
[...] Le président égyptien Morsi est le premier chef du Printemps Arabe a ne pas effectuer son 1er déplacement au Qatar mais à Ryad. CHAPITRE HUIT : L'Algérie entre en résistance L'Algérie et le Qatar n'ont jamais eu de bonnes relations. Le Qatar tente de montrer de faux reportages des fausses révoltes à Alger pour favoriser le désordre, cela ne marche pas. Les rapports franco/algérien sont toujours complexes, la question de la guerre d'Algérie est toujours présente. Le président Bouteflika annonce le 8 mai 2012 que sa génération à la présidence est finie. [...]
[...] Le nombre de victimes est trop élevé pour envisager une union nationale possible. Les objectifs pour l'Occident et l'Arabie Saoudite ont été partiellement atteints : renversement du clan alaouite du pouvoir et atteinte sérieuse contre le Hezbollah libanais. Ce qui est certain c'est qu'en Syrie c'est le chaos. CHAPITRE SIX : Duplicités Egyptiennes Depuis le départ d'Hosni Moubarak, Gamal Moubarak son fils veut être à la tête de l'Egypte, or les militaires ont en décidé autrement. Lors des élections du 24 mai 2012, l'Armée veut la victoire du général Chafik contre le représentant des Frères Musulmans Mohamed Morsi. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture