Steven R. Ekovich écrit avec « Qui est John Kerry ? », un ouvrage de 144 pages à la veille des élections présidentielles Américaines du 2/11/04. Ce Californien, vétéran de la guerre du Vietnam, enseigne les sciences politiques à l'université Américaine de Paris et à Sciences Po et est spécialisé en civilisation Américaine. Cette fiche de lecture retrace les mécanismes de l'élection Américaine, les attentes des Américains et le portrait de John Kerry.
[...] Converti au catholicisme dans les années 1900 pour se mettre à l'abri de l'antisémitisme, ses enfants furent élevés dans la religion Catholique romaine. Son père J.Dick Kerry, sort en 1937, diplômé deYale, rencontre R.Forbes en Bretagne d'une famille riche et célèbre. Quatre enfants naissent de cette union dont J.Kerry en 1943. Sa mère, elle fait partie des familles les plus célèbres et les plus controversées Américaines (échange de fourrure contre du thé et traffic d'opium)). Dans la généalogie de J.Kerry on retrouve des figures formidables comme F.Roosvelt, Coolidge et même G.Bush qui serait cousin éloigné. [...]
[...] Le poste de vice président est également un sérieux atout dans cette course à la Maison Blanche : R. Nixon, G. Ford, G. Bush père ou encore Al Gore ont tous été vice président avant de se présenter (seul G. Bush père fut élu alors qu'il exerçait ces fonctions sous Reagan). -Il faut aussi être issu d'états très peuplés comme les Bush au Texas car le candidat est assuré de remporter la majorité des votes du collectif électoral (exception : Bill Clinton du petit état de l'Arkansas). [...]
[...] Autre grand objectif : réduire le déficit budgétaire de moitié à mi-mandat. Un sujet sensible aux Etats-Unis les déficits budgétaires du mandat Bush et les emprunts massifs qui l'accompagnent sont accusés d'hypothéquer l'avenir des générations futures. Mais Kerry reste flou sur les délais et les moyens. Ainsi en est-il de son projet d'investir 50 milliards de dollars en faveur de l'emploi sans beaucoup plus de précisions. Kerry est plus explicite sur la question de l'assurance maladie. L'essentiel des mesures envisagées paraît cela dit un peu timide. [...]
[...] Le scrutin amer ne se fait pas au suffrage universel direct comme en France mais il s'agit d'un scrutin majoritaire à un tour. Les citoyens ne votent donc pas directement pour leur favori mais leurs voix sont transmises à de grands électeurs qui désignent le président. La constitution attribue à chaque état un nombre de grands électeurs égal à celui des sièges représentés au congrès : le parlement fédéral composé de 2 assemblées. Il s'agit du nombre de députés élus à la chambre des représentants plus deux ce qui correspond aux deux sénateurs auxquels chaque état a droit grands électeurs représentent le total des voix pour l'élection présidentielle et pour gagner l'élection un candidat devra obtenir 270 voix. [...]
[...] Elles existent au niveau local conformément au dicton selon lequel toute politique est locale aux USA. Ces groupes se réunissent au niveau du comté puis de l'état pour déboucher sur l'échelon national. Il existe également les Third Parties des parties mineures à «but unique qui ne défendent qu'un seul sujet (parti de la prohibition interdisant la vente d'alcool ou parti vert plus récemment) ou les partis à doctrine qui souhaitent modifier radicalement le gouvernement ou la société. Leurs options servent les candidats majeurs qui reprennent souvent leurs enjeux pour les intégrer dans de plus vastes programmes, seulement certains partis peuvent entraîner la défaite d'autre comme le cas de Ralph Nadher qui a entraîné la perte d'Al Gore en 2000. [...]
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