Idées libérales, analyse psychologique, cynisme, «romanticisme», égotisme
Par ses qualités d'observation objective, Stendhal pourrait préparer le mouvement réaliste ; cependant, ses héros sont des êtres libres et individualistes, dans la tradition romantique. C'est surtout la finesse de l'analyse psychologique qui fait la valeur des romans de Stendhal.
Henri Beyle est né à Grenoble en 1783. Dès l'enfance, il se révolte contre la famille de son père et monte à Paris où il espère trouver le bonheur avec la liberté. Il entre dans l'armée en 1800 et part pour l'Italie. Il démissionne en 1802, rempli d'amour pour l'Italie et de haine pour l'armée.
[...] En 1821, Stendhal rentre à Paris et publie un ouvrage d'analyse psychologique : De l 'amour (1822). Mais il y reste longtemps pauvre et méconnu. Son cynisme, ses paradoxes, son effort (Racine et Shakespeare 1825) pour lancer la mode du «romanticisme», effraient. Son premier roman, Armance (1827), ne connaît pas le succès Le retour en Italie. Après la publication d'un second roman. Le Rouge et le Noir (1830), il repart pour l'Italie comme consul de France à Trieste, puis à Civita Vecchia. [...]
[...] De Beyle à Stendhal 1. À la suite de Napoléon. Henri Beyle est né à Grenoble en 1783. Dès l'enfance, il se révolte contre la famille de son père et monte à Paris où il espère trouver le bonheur avec la liberté. Il entre dans l'armée en 1800 et part pour l'Italie. Il démissionne en 1802, rempli d'amour pour l'Italie et de haine pour l'armée. Après quelques années passées à Paris où il s'essaie à divers genres littéraires, Beyle reprend la vie militaire et accompagne les armées de Napoléon en Allemagne, en Autriche et en Russie Les charmes de Milan. [...]
[...] Napoléon Bonaparte est son modèle. Il séduit de Rénal, la mère de ses élèves. Julien devient ensuite secrétaire du marquis de la Mole, à Paris, et exerce sa fascination sur la fille de celui-ci, Mathilde, jeune créature orgueilleuse et exaltée. Elle réussit à convaincre son père de lui donner Julien pour mari, mais, à la suite d 'une dénonciation de Mme de Rénal, ce projet échoue. Julien, dans un accès de rage froide, blesse Mme de Rénal de deux coups de revolver. [...]
[...] Le roman de mœurs est ici mené de front avec l'analyse psychologique. Le personnage de Julien, ce jeune homme plein d'ambition et de désenchantement, torturé par son humble condition, est analysé avec une finesse et une vérité captivantes. La Chartreuse de Parme, improvisation de génie (l'auteur l'aurait dictée), a pour cadre, comme les Chroniques italiennes, le pays qu'aima Stendhal entre tous parce qu'il y découvrit un art de vivre qui convenait à son culte du bonheur. C'est le roman de l'énergie. [...]
[...] Son évasion est favorisée par la Sanseverina, qui, à la suite d 'un second emprisonnement de son protégé, est obligée de se donner au nouveau prince régnant avant de partir définitivement pour Naples. Clélia est mariée avec le marquis Crescenzi. Elle meurt prématurément, après avoir eu un enfant du héros, le petit Sandrino, et Fabrice se retire à la chartreuse de Parme. La fin du livre est énigmatique dans sa brièveté même. La satire dans ce roman, des côtés bouffons. En Fabrice, Stendhal a peint un caractère aristocratique, indifférent, anarchique même, parti passionnément à la recherche du bonheur personnel. La nature m'a donné les nerfs délicats et la peau sensible d'une femme. [...]
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