L'humanisme est un mouvement culturel, artistique, littéraire et philosophique qui est né en Italie pendant le 15e siècle. Il s'y développe par de nouveaux moyens, comme l'imprimerie, dans les autres pays d'Europe au siècle suivant. Ayant pleine confiance dans les capacités de l'Homme et des individus à construire l'avenir, ce courant s'appuie, pour préparer celui-ci, sur une connaissance des grands textes de l'Antiquité. François Rabelais est un écrivain français du XVIe siècle, c'est le parfait modèle des Humanistes de la Renaissance. Sa vie tout entière fut orientée pour ne pas faire partie de ceux qui se contentent d'un savoir « tout fait » (théologique à son époque), sans pratiquer l'ouverture d'esprit de la vraie connaissance, celle qui prend ses sources partout où l'on peut apprendre. Cet humaniste engagé du 16e siècle défendait plusieurs idées : savoir oui, mais savoir « en conscience » ou « prendre conscience de ». C'est à dire en prenant la peine d'examiner et de comprendre toute chose que l'on veut apprendre ou que l'on « se doit d'apprendre ». Sur le plan religieux, Rabelais défend l'Evangélisme, un mouvement correspondant aux idées humanistes de l'époque, qui, sans adhérer au mouvement de la Réforme, s'oppose au pouvoir temporel du Pape, et qui considère les Ecritures Saintes comme l'unique fondement du christianisme. Il critique les abus de la religion catholique, les querelles de théologiens mais aussi l'ignorance des moines enseignants ou encore la suffisance des intellectuels. Il défend aussi une éducation humaniste, selon lui idéale.
[...] Pour commencer, nous pouvons remarquer que Gargantua boit beaucoup, cela se voit à plusieurs reprises, «bon déjeuner, donne bonne mémoire, c'est pourquoi ils y buvaient les premiers il buvait donc dès le matin, commençait son repas par du vin puis il buvait un terrifiant coup de vin blanc» le midi il boit à nouveau et manifestement il ne sert pas de main morte, là il buvait plus que jamais et le soir il boit encore ! On pourrait même croire que l'alcool est une denrée essentielle, un aliment de base pour Gargantua et les gens éduqués de la même manière. Gargantua est goinfre, comme je l'ai expliqué précédemment de même pour la paresse ou encore pour la religion. Il est important de voir aussi que Gargantua aime les jeux, il joue à des dizaines de jeux dans sa journée en commençant par le en passant par les marelles et en finissant par le sexe ? [...]
[...] Le reproche essentiel qu'il fait à la Société de son époque est de négliger voire d'ignorer celle-ci. Je pense que Rabelais exprime son point de vue quand il critique l'éducation médiévale, car il exagère celle-ci, mais, tout de même, il met l'accent sur une réalité. Cette réalité de l'époque est que la Société du temps de Rabelais au XVIe siècle est une Société qui est majoritairement analphabète, avec une religion corrompue, un Etat qui abuse de ses pouvoirs et que les trois thèmes que l'on retrouve dans cette œuvre sont les critiques qu'il fait c'est-à-dire le pouvoir, la religion et l'éducation qui sont les problèmes de Société du XVIe siècle dont les humanistes se préoccupent beaucoup. [...]
[...] Un des principes d'éducation est de savoir préserver sa santé. Nous pouvons voir aussi que les personnages médiévaux ont une connaissance très réduite et une culture générale très pauvre. Il est vrai que Gargantua, qui représente toujours la population médiévale, a une culture réduite qui est due en partie à sa paresse intellectuelle presque zélée, «puis il consacrait à étudier un peu cette phrase nous montre bien qu'il n'étudie presque pas par paresse, de plus cette phrase est très courte, même plus courte que les passages où Gargantua déféquait Nous pouvons remarquer qu'il ne pratique aucune activité cérébrale, qu'il n'a aucune culture générale et que, sur le plan religieux, il ne fait qu'écouter sans rien comprendre aux messes et qu'il ne s'y intéresse pas, sa compagnie il marmonnait des kyrielles de chapelets le verbe marmonner confirme qu'il ne comprend rien et qu'il ne s'y intéresse pas. [...]
[...] Il défend aussi une éducation humaniste, selon lui idéale. Il prescrit également un comportement idéal digne d'un prince humaniste c'est-à-dire un prince intelligent, beau et fort, mais surtout, qui fait passer les intérêts du peuple avant tout, bref de savoir gouverner, prendre des décisions. Je vais étudier une de ses œuvres, Gargantua, qui nous parle de la vie d'un géant. Fans cette œuvre littéraire, nous pouvons voir que Rabelais condamne et critique plusieurs choses. Il critique les traditions du Moyen-âge, les religieux, les Sorbonistes, et la majorité de la population de l'époque, à travers un des personnages du folklore français : le géant Gargantua, qui, par ses festins burlesques, ses activités ou actions comiques, permet de bouleverser la perception de la réalité de l'époque. [...]
[...] Outre la place de la lecture, l'investissement de l'élève et les nombreuses matières intellectuelles, le développement de l'esprit se fait aussi grâce à la diversité des méthodes utilisées. L'une de ces méthodes principales est l'observation et c'est important, car on apprend le mieux grâce à deux choses, l'observation et la pratique donc en quelque sort par l'empirisme. Cette idée revient dans tout le livre, ou bien ils allaient voir comment on étire les métaux nous montre sa motivation à observer quelque chose qu'il ne fera probablement jamais, mais développe son esprit et lui apprend de nouvelles choses. [...]
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