Choderlos de Laclos est un écrivain et militaire de carrière connu pour son roman épistolaire « Les liaisons dangereuses » paru en 1782 qui a fait scandale à cause des sujets traités : les relations complexes entre hommes et femmes. En 1783, il écrit ce texte, qui est une réponse à une question de concours académique sur les moyens de perfectionner l'éducation des femmes.
Ce texte appartient au genre de l'essai et s'apparente à un exercice de style sur un sujet d'actualité : l'éducation des femmes et leurs droits. Il s'agit du début de la réponse qui prend la forme d'une argumentation indirecte. L'intérêt est lié à l'incitation faite aux femmes de réfléchir à leur condition. En quoi ce texte a-t-il sa place dans un groupement centré sur les combats des Lumières ?
[...] Il montre les femmes résignées, acceptant leur sort. On relève une anaphore de comment lignes Il est présent trois fois, c'est un rythme ternaire. Cela représente la dégradation et la régression de la condition féminine. Il indique que l'esclavage n'est pas naturel grâce à l'antithèse lignes 2 et 3. Laclos explique comment elles sont devenues esclaves lignes 5 à 8. Cela lui permet de mettre en place le début du débat. Il incite clairement les femmes à réagir d'où l'apostrophe initiale, et grâce au ton didactique qu'il emploie ligne 18. [...]
[...] L'intérêt est lié à l'incitation faite aux femmes de réfléchir à leur condition. En quoi ce texte a-t-il sa place dans un groupement centré sur les combats des Lumières ? Plan : 3 axes Un texte avec les caractéristiques de l'essai La dimension argumentative du texte II) Un texte représentatif des Lumières Analyse : 1. Un genre souple 2. Un genre ouvert 1. Il n'y a pas de règles précises, pas de contraintes formelles. On constate l'implication de l'auteur comme le montre l'emploi de la 1ere personne lignes On relève aussi des questions rhétoriques lignes 17,18 ; 19,20 ; 21. [...]
[...] Il espère une réponse des femmes ligne 21. Il n'hésite pas à reprendre les arguments de ses adversaires lignes 11, 23-24. Il utilise cette opinion pour sa propre démonstration. Il y a différents points de vue censés retranscrire une sorte de dialogue entre les différentes parties. II) 1. Un plaidoyer en faveur des femmes 2. Un réquisitoire contre les hommes 1. Laclos prend la défense des femmes et évoque l'image de soumission. On le prouve grâce au champ lexical de l'esclavage lignes Les lignes soulignent la gravité et la difficulté de la situation féminine. [...]
[...] La provocation de Laclos est stratégique : il veut faire prendre conscience aux femmes de leur condition indigne, il veut répondre à la question de l'académie mais aussi instruire la société. Conclusion C'est un essai de Laclos dans lequel il donne son opinion personnelle. Il prend clairement parti pour les femmes. Il montre les conséquences néfastes d'un tel esclavage, le texte a toute sa place dans le groupement car il met en première ligne l'égalité et l'épanouissement personnel. En 1789, il y a eu la révolution. On peut faire le parallèle avec la lettre n°81 des Liaisons dangereuses du même auteur, qui à l'époque était d'actualité. [...]
[...] Il utilise des termes forts voire péjoratifs lignes 5 et 6. Il les incite à se rebeller. On repère le terme fort révolution ligne 19, qu'il répète. C'est un texte volontairement provocateur et agressif dont le but est de faire réagir la société et les femmes : il y a un changement possible s'il y a éducation Le dernier paragraphe est très important car il suit la pensée collective. Il reprend la question du concours, il a une fonction explicative. [...]
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