Horreur, Buchenwald, Survivre, codétenus, Gestapo
Depuis 2 ans, il vit sans visage car pas de miroir. Il voit son corps une fois par semaine lors des douches. Il a un corps sans visage. Il aurait pu se procurer un miroir au marché noir mais il ne se préoccupe pas de ces détails. Les autres en le regardant sont épouvantés. C'est l'horreur de son regard qui révèle dans le leur l'horreur. Yeux = miroir.
Léon Blum a été déporté à Buchenwald. Il ne savait pas dans quelle région d'Allemagne il était déporté. Il a vécu dans une villa du quartier des casernes SS de Buchenwald en ignorant tout de l'existence du camp de concentration, si proche pourtant
[...] Malgré tout ce qu'il a pu écrire, le passé reste inchangé. Il a écrit le Grand voyage en une semaine. C'est un roman sur les camps à besoin selon lui de mûrir lentement pas le cas de certains livres. Avec les feuilles abandonnées, il va en faire un nouveau livre qu'il nomme l'écriture ou la mort et cela lui fait penser à Laurence la femme de l'officier français). Il la rencontre plusieurs fois, la 1ière s'étant mal passée. C'est grâce à elle qu'il peut parler des années de Buchenwald. [...]
[...] Il a du pouvoir au sein du camp. L'auteur a un S dans un triangle rouge sur sa poitrine : S = espagnol. On n'avait jamais vu d'espagnols faire partie des privilégiés de Buchenwald ou des cercles du pouvoir. Donc cela n'impressionne pas Nicolaï. Comme il travaille dans un service qui gère les transports des détenus vers les camps extérieurs et donc plus durs que Buchenwald, Nicolaï s'est radouci et il a Jorge à la bonne depuis. Le professeur Maurice Halbwachs était parvenu à la limite des résistances humaines, victime de dysenterie (maladie). [...]
[...] C'est en fait un juif qui vient de Budapest et il pourrait s'en sortir. Albert est heureux d'avoir sauvé un de ses compatriotes. Albert était dans les Brigades en Espagne et il l'apprend à Jorge. Un jour, Kaminski a réuni plusieurs communistes de nationalités différentes pour entendre l'histoire d'un rescapé juif d'Auschwitz qui était chargé d'amener les corps des chambres à gaz au crématoire. Il se rappelle le dernier roman d'André Malraux, la lutte avec l'ange méditation sur la mort. Il les a lu avec Michel H. [...]
[...] La mémoire lui revient d'un seul coup. Lors de l'accident, il était persuadé d'avoir sauté du train de Buchenwald alors qu'il se trouvait à Paris. Lorène lui pose une question et il y répond par une histoire de Morales (un détenu avec lui). Il quitte la Suisse. Troisième partie : Chapitre 8 : Le jour de la mort de Primo Levi Il ne gardera pas les pages qu'il est en train d'écrire dans son roman même s'il les écrit avec bonheur. [...]
[...] Tout cela va très vite. Ensuite, ils furent plongés dans une baignoire remplie de désinfectant ce qui lui rappela les baignoires lors des interrogatoires de la Gestapo. Répondre à Rosenfeld qu'il avait été étudiant en philo l'avait fait sourire. On lui avait posé la même question à son entrée dans le camp. On leur avait distribué des vêtements sans prendre en compte leur taille puis on avait inscrit leur identité sur des fiches. Ce ne sont pas des SS ni des soldats mais des civils allemands. [...]
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