Fiche de lecture sur l'oeuvre Ecologie, la grande arnaque de Christian Gérondeau mettant en lumière les dangers d'un nouveau dogme : celui de l'écologisme, qui consiste à transformer la société au nom du péril environnemental.
[...] Fort de ce constat, Christian Gérondeau souligne que ce consensus focalise sur la planète à tel point que l'on en oublie que l'homme est le premier menacé. Par conséquent, ceci témoigne d'une vision imposée par les écologistes qui cherchent à remettre en cause notre société puisqu'on met davantage l'accent sur notre responsabilité que sur la menace qui nous guette. Telle est la démonstration à laquelle s'attèle l'auteur de cet ouvrage. Le réchauffement climatique: un problème à considérer de manière globale Dans un second temps, Christian Gérondeau s'attache à expliciter les causes de cette nouvelle vague dite d'écologisme, portée aussi bien par certains hommes politiques que par les médias et un nombre croissant d'intellectuel. [...]
[...] D'autre part, l'Union européenne affiche des objectifs ambitieux mais semble être victime de deux sophismes: - d'une part, elle considère que si l'homme est responsable du réchauffement climatique, c'est qu'il est coupable: or il s'agit de la condition même du développement et du fruit de la lutte contre la misère -d'autre part, elle conduit à penser qu'une réduction massive et rapide est possible: or, la demande en énergie ne peut que s'accroître étant donné que les pays émergents tendent à imiter le mode de vie occidental. Fort de ces constats, il apparaît donc dans de telles conditions difficile, sinon impossible de vouloir impulser un changement radical si celui-ci n'est pas acté à échelle mondiale. Les limites de l'action publique en faveur d'un changement radical: signe des défaillances quand à la compréhension du phénomène. Par ailleurs, c'est également en Europe que l'on remarque une intervention croissante de la puissance publique, malheureusement au prix de gaspillages incroyables selon Christian Gérondeau. Pour exemple, on encourage l'installation d'éoliennes. [...]
[...] Dans son livre Écologie, la grande arnaque (2007), il dénonce ceux qui se servent de l'écologie pour imposer une vision tragique du monde afin de remettre en cause notre société. Après avoir énuméré les principaux gaspillages et démonté les idées reçues, il montre en quoi une refonte de la politique mondiale de l'environnement est nécessaire. Au centre de celle- ci, la France doit jouer un rôle prépondérant dans la mesure où ses efforts en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont exemplaires. [...]
[...] De plus, depuis 2003, les pays en voie de développement sont majoritaires au sein de la production de CO2. Réduire les émissions reviendrait donc à remettre en cause leur développement. Et contrairement au développement au sein des pays industrialisés, ce développement-là est la condition sine qua non de leur survie. C'est ce que soutient l'économiste Edmund Phelps, prix Nobel d'économie en 2006: selon ses propres termes, il faut d'abord favoriser l'expansion économique dans le monde pour, à long terme, s'attaquer à grande échelle aux problèmes d'émissions de gaz à effet de serre Considérant cela, dépenser des milliards est inutile dans la mesure où l'action n'est pas mondiale. [...]
[...] A cet égard, l'exemple de la voiture est probant. Face à ce constat, on peut explorer différentes pistes telles le concept de codéveloppement qui vise à créer une coopération entre pays industrialisés et pays en voie de développement de sorte que ces derniers puissent bénéficier d'une aide leur permettant un meilleur développement économique. Conclusion En définitive, l'on voit combien les tenants d'une écologie à tout prix imposent leur vision tragique du monde. Ils parviennent à convaincre les pouvoirs publics de la nécessité d'agir au plus vite sans se soucier de la nécessité d'adopter une politique mondiale de l'environnement. [...]
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