Ecoles historiques, Guy Bourde, Herve Martin, chapitre 8, ecole methodique, Revue Historique, discours de la méthode, Ernest Lavisse, manuels scolaires, histoire
Cette école est aussi qualifiée de « positiviste ». Elle apparaît sous la Troisième République, en France. Ses principes sont exposés dans 2 textes-programme :
- le manifeste de G. Monod paru pour le lancement de La Revue Historique (RH) en 1876 ;
- le guide destiné aux étudiants rédigé par CH.-V. Langlois et Ch. Seignobos en 1898.
[...] Bordeaux est un disciple d'A. Comte. Sur un plan philosophique, il considère que l'histoire est la science des développements de la raison Il prend la sociologie comme modèle (l'histoire doit étudier toutes les activités humaines dans toutes leurs dimensions. Elle peut négliger les évènements singuliers et les figures illustres. L'histoire doit viser à plus de totalité que d'« événementiel Pour Bourdeau, le but de l'histoire science est de rechercher les lois qui président au développement de l'espèce humaine Il distingue alors 3 groupes de lois : - les lois d'ordre (qui montrent la similitude des choses) ; - les lois de rapport (les mêmes causes ont les mêmes effets) ; - la loi suprême (qui règle le cours de l'histoire). [...]
[...] Les écoles historiques, Guy Bourdé, Hervé Martin Résumé du chapitre L'école méthodique Cette école est aussi qualifiée de positiviste Elle apparaît sous la Troisième République, en France. Ses principes sont exposés dans 2 textes programme : - le manifeste de G. Monod paru pour le lancement de La Revue Historique en 1876 ; - le guide destiné aux étudiants rédigé par CH.-V. Langlois et Ch. Seignobos en 1898. Objectifs de l'école méthodique : - Imposer une recherche historique dénuée de spéculation philosophique - objectivité absolue. [...]
[...] Ils réalisent également des monographies ; - les professeurs titulaires travaillent à partir des monographies. À la fin du 19e siècle, l'organisation rationnelle de la recherche va de pair avec l'institution du mandarinat dans l'Université. III. Lavisse et l'histoire de France Ernest Lavisse (1842-1922) poursuit ses études secondaires au collège de Laon puis à l'École normale supérieure. Il lit les auteurs républicains (Hugo, Michelet) et fréquente des hommes opposés à l'Empire (Gambetta, Floquet, Clémenceau Il devient ensuite professeur au lycée Henri-IV où il est remarqué par Victor Dupuy (ministre de l'Instruction publique). [...]
[...] Même si la vie est un changement perpétuel, ce changement est aussi le résultat d'une transformation d'éléments anciens. Au fil du temps, la RH passe d'un farouche nationalisme à un pacifisme plus sage (ex. : en 1880, Monod dénonce l'invasion prussienne et n'est pas loin d'appeler à la revanche alors qu'en 1890, il est pour la réconciliation franco-allemande. II. Le discours de la méthode (cf. Charles-Victor Langlois et Charles Seignobos, Introduction aux études historiques : définition des règles applicables à l'histoire. [...]
[...] Ces règles empêchent toute réflexion théorique qualifiée de nuisible et d'inutile. Dès les années 1920, l'école méthodique est critiquée par La Revue de Synthèse puis par Les Annales dans les années 1930 qui qualifient l'histoire traditionnelle d'histoire historisante. Les Annales font plusieurs reproches à l'école méthodiste : - néglige trop les docs non écrits ; - met trop l'accent sur les évènements (privilégie le temps court au lieu du temps long ; - privilégie trop les faits politiques, diplomatiques et militaires au détriment des faits économiques, sociaux et culturels ; - ne s'engage pas dans le débat, ne se risque pas à l'interprétation et donc ne réalise pas de synthèse (ATTENTION : malgré son désir de neutralité, l'école méthodique est orientée politiquement, mais les historiens des Annales ne le remarquent pas). [...]
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