Les écoles historiques, Guy Bourdé, Hervé Martin, chapitre 6, L'histoire érudite de Mabillon à Fustel de Coulanges, histoire méthodique, histoire providentialiste, théologie, philosophie, Dom Mabillon, Le Nain de Tillemont, érudition, Voltaire
Pourquoi ces bornes ?
Début du chapitre en 1681, au moment de la publication du De Re Diplomatica de Dom Mabillon car c'est le moment où « la critique des documents d'archives fut définitivement fondée » (M. Bloch). Mais déjà au XVIe siècle, une érudition méthodique qui s'appuie sur des textes plus sûrs, des dico, l'épigraphie et la numismatique. On s'interroge déjà sur le « métier d'historien »
Cf. Jean Bodin (remonte les faits aux causes)
Cf. Lancelot de la Popelinière qui cherche à comprendre et à faire comprendre les faits.
[...] Elle se confond ainsi avec la morale (cf. P. Hazard il faut qu'elle montre la défaite du vice et le triomphe de la vertu et Bolingbroke (1751) l'histoire et la philo nous enseignant par des exemples comment nous devons nous conduire dans toutes les circonstances de la vie publique et privée ; - sa subordination à la politique. II. Les précurseurs de la démarche critique (fin du XVIIe s.) Il s'agit de Mabillon, Spinoza, Le Nain de Tillemont et de Richard Simon. [...]
[...] Diderot : Qui dit histoire dit un narré fidèle, un récit exact et sincère des évènements, appuyé sur le témoignage de ses propres yeux, sur des actes certains et indubitables, ou sur le rapport de personnes dignes de foi (il est nécessaire de soumettre les textes à des questions de bons sens qui sont un 1er élément d'une méthode historique. Des incertitudes pour les périodes anciennes comme la période romaine ou encore le MA. IV. Voltaire et l'élargissement des perspectives historiques Voltaire [1694-1778] se convertit progressivement à l'histoire. Prend goût à l'étude du passé avec la rédaction de grandes épopées [Œdipe (1718) ; La Henriade (1723)]. [...]
[...] Cet ouvrage est conçu comme une série de tableaux dans laquelle l'auteur ne respecte pas toujours l'ordre chronologique des évènements. Il ramène également l'histoire au déroulé d'une intrigue. Il cherchait ainsi la considération de l'État (1745 : Voltaire devient historiographe du roi. Voltaire exprime son ambition de renouveler le genre historique en élaborant entre 1740 et 1756 les fondements d'une histoire universelle appelée Essai sur les Mœurs et l'Esprit des Nations. Cette ambition est aussi exprimée dans Les Nouvelles Considérations sur l'Histoire (1744) considérée comme le 1er manifeste de l'histoire totale. Selon Voltaire, l'histoire n'est pas un genre immuable. [...]
[...] Reprise de l'activité érudite après la Révolution avec les bénédictins de Solesmes à l'Académie des Inscriptions (avec la reprise des collections) et à l'École des chartes fondée en 1821. Le phénomène s'amplifie sous la monarchie de juillet avec la société d'histoire de France, l'école d'archéologie d'Athènes, les sociétés savantes et les académies écoles se différencient après 1830, incarnées par Sainte-Beuve et Michelet. L'école du microscope (derrière Michelet) compte de plus en plus d'adhérents entre 1830 et 1870 grâce à la multiplication des sociétés savantes. Ces structures prolifèrent autour de Paris, Toulouse, Caen et Poitiers. Certaines sont strictement historiques et d'autres sont fondées sur des curiosités multiples (ex. [...]
[...] Les écoles historiques, Guy Bourdé, Hervé Martin Résumé du chapitre L'histoire érudite de Mabillon à Fustel de Coulanges Pourquoi ces bornes ? Début du chapitre en 1681, au moment de la publication du De Re Diplomatica de Dom Mabillon, car c'est le moment où la critique des documents d'archives fut définitivement fondée (M. Bloch). Mais déjà au XVIe siècle, une érudition méthodique qui s'appuie sur des textes plus sûrs, des dicos, l'épigraphie et la numismatique. On s'interroge déjà sur le métier d'historien (cf. [...]
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