Quant au chapitre choisi, nous allons voir ici de quoi il traite, quelles questions sont posées par les auteurs, et comment ils s'y prennent pour développer leur thèse. Tout d'abord, le thème général du chapitre est centré sur l'échec scolaire en lien d'une part avec l'appartenance sociale et d'autre part en terme de trajectoire individuelle. Au-delà de cela, il s'agit de comprendre l'échec scolaire individuel d'individus appartenant massivement aux mêmes catégories sociales (...)
[...] A partir de là, selon les auteurs, pour comprendre l'échec scolaire il faut s'intéresser à l'investissement personnel de l'enfant à l'école, autrement dit voir s'il travaille ou pas et ce qu'il mobilise. Il apparait alors que le sens serait lié au savoir. Les enfants donneraient un sens différent au savoir scolaire et c'est ce qui guiderait sa réussite ou son échec. Pour les auteurs cette question du savoir semble essentielle puisque c'est bien par rapport aux compétences de savoir et les résultats que l'on fait les différenciations, et que la transmission du savoir est bien le rôle premier de l'école. [...]
[...] L'échec ou la réussite scolaire est avant tout le résultat d'un parcours et d'une histoire personnelle et singulière selon le sens que l'on attribue à l'école et à ce qu'on y fait. Cependant il faudrait faire attention à ne pas tomber dans l'utopie où les enfants pourraient tous réussir égalitairement en donnant seulement du sens à l'école. Certains enfants donnent du sens à l'école et à ce qu'ils y font, mais ne réussissent pas nécessairement et rencontrent des difficultés. C'est là que nous pouvons alors trouver une ouverture à ce sujet : si l'origine sociale n'est pas déterminante, peut-on pour autant parler d'égalité des chances face à l'école ? [...]
[...] et Rochex, J.-Y (1992), Ecole et savoir dans les banlieues et ailleurs, Paris, Armand Colin Chapitre 1 Avant toute chose, il parait opportun d'expliquer le choix de cet ouvrage et plus précisément du chapitre. Aujourd'hui, dans une société où l'on parle beaucoup des banlieues, des ZEP, d'égalité des chances, j'ai voulu voir ce que cet ouvrage pouvait apporter sur ces questions d'actualité, quel point de vue, quelles compréhensions ces auteurs pouvaient proposer sur un sujet beaucoup discuté aujourd'hui. Ensuite, mon choix s'est porté plus particulièrement sur le premier chapitre portant sur les liens qu'il peut y avoir entre l'échec scolaire, l'appartenance sociale et les trajectoires individuelles. [...]
[...] Les auteurs de l'ouvrage ne rejettent pas ces théories dans leur totalité, puisqu'ils reconnaissent que l'environnement de l'enfant joue un certain rôle, mais veulent diverger dans leur théorie en mettant en évidence trois grandes questions que semblent oublier les théories précédentes, et que veulent apporter les auteurs de ce livre, qui sont celles de la singularité, du sens et du savoir. Nous allons donc voir à présent à quelles réponses essentielles ces auteurs sont arrivés en étudiant ces questions. Pour commencer, les auteurs développent la question importante de la singularité des individus dans leur réussite ou échec scolaire. [...]
[...] Ces trois auteurs se situent donc dans le champ disciplinaire des sciences de l'éducation et mobilisent notamment les concepts de rapport au savoir et à l'école et de territorialisation des politiques éducatives. Quant au chapitre choisi, nous allons voir ici de quoi il traite, quelles questions sont posées par les auteurs, et comment ils s'y prennent pour développer leur thèse. Tout d'abord, le thème général du chapitre est centré sur l'échec scolaire en lien d'une part avec l'appartenance sociale et d'autre part en terme de trajectoire individuelle. [...]
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