Arnolphe, un noble âgé d'une quarantaine d'année aimerait contracter une union conjugale, mais à la seule condition de s'assurer la fidélité et la soumission de sa future épouse. Dans ce dessein, il a décidé de recueillir une jeune enfant et de l'élever dans une innocence et une ignorance totale du monde et des moeurs qui l'entourent. Devenue une jeune femme, Arnolphe désire l'épouser et garantir ainsi la sécurité de son union durablement. C'est ainsi qu'il fait part de ce projet à Chrysalde, l'un de ses fidèles amis. Mais, ce dernier se refuse à croire que l'éducation inexistante d'Agnès l'éloignera de toutes les trahisons qu'elle pourrait lui infliger. Le futur époux souhaite en effet se préserver au mieux de tous les vices de son temps, qui causent tant d'humiliation aux maris de sa connaissance : l'adultère, le jeu, l'insoumission des femmes et leur émancipation de l'autorité conjugale. La volonté qu'il a de prouver sa force s'étend également à sa condition sociale : Arnolphe rappelle à son ami qu'il ne se fait plus appeler Seigneur Arnolphe mais Monsieur de la Souche : l'achat de ce titre fait de lui un membre de la noblesse, non plus un bourgeois (...)
[...] Le notaire, ne comprenant pas les propos d'Arnolphe se croyant seul, repart perplexe. Lorsqu'Alain et Georgette se rendent auprès d'Arnolphe, il s'assure que ses serviteurs ne laisseront Horace pénétrer dans la maison sous aucun prétexte, fait surveiller la maison et interdire l'accès à tous les démarcheurs. Lors d‘une nouvelle visite d‘Horace, il ne s'attend donc par à une nouvelle humiliation. Et pourtant, il apprend que durant sa dernière entrevue avec Agnès, le jeune homme était caché dans l'une de ses armoires, et que le discours qu'il lui a tenu ne lui inspire que de la moquerie. [...]
[...] Horace revient durant ces préparatifs, terrifié par l'arrivée de son père qui a l'intention de le marier au plus vite à une jeune femme inconnue. Il réclame le secours d'Arnolphe pour défendre ses intérêts et son mariage avec Agnès. Devant Oronte et Enrique, le père de la jeune femme inconnue qui est promise à Horace, Arnolphe défend ce mariage qui effraie tant le jeune homme. Il va rapidement regretter ses propos en apprenant l'identité de la future épouse, qui n'est autre qu'Agnès. Elle est l'une des filles d'Enrique, issue d'un mariage secret. Arnolphe part, vaincu définitivement par l'amour qui unit les deux jeunes gens. [...]
[...] Au cours de la promenade, Agnès lui avoue qu'elle a vu pour la 1ère fois Horace alors qu'elle était à son balcon: elle l'a alors poliment salué. Le jeune homme est revenu le lendemain avec l'intention de la rencontrer. Agnès, convaincue par une vieille dame, accepte, et au fil des jours, il renouvelle ses visites, tombant sous le charme de la jeune femme. Arnolphe, contrarié, la convainc qu'accepter les compliments d'un homme n'est correct que lorsqu'il s'agit de son époux. Agnès, croyant qu'Arnolphe souhaite la marier à Horace approuve avec joie. Furieux, le maître de la maison interdit à la jeune femme de revoir Horace. [...]
[...] Devenue une jeune femme, Arnolphe désire l'épouser et garantir ainsi la sécurité de son union durablement. C'est ainsi qu'il fait part de ce projet à Chrysalde, l'un de ses fidèles amis. Mais, ce dernier se refuse à croire que l'éducation inexistante d'Agnès l'éloignera de toutes les trahisons qu'elle pourrait lui infliger. Le futur époux souhaite en effet se préserver au mieux de tous les vices de son temps, qui causent tant d'humiliation aux maris de sa connaissance: l'adultère, le jeu, l'insoumission des femmes et leur émancipation de l'autorité conjugale. [...]
[...] Il lui offre à ce dessein un livre intitulé Maximes du Mariage” qui a la charge de lui prodiguer tous les enseignements nécessaires pour devenir l'épouse dont rêve Arnolphe. Il est persuadé d'avoir agit parfaitement et de se garantir ainsi une emprise totale sur sa future épouse et l'éloignement de son rival. Plongé dans ces pensées, Arnolphe croise Horace. Ce dernier confirme la mésaventure survenue un peu plus tôt, mais y ajoute un élément passé sous silence par Agnès. En effet, elle avait attaché à la pierre lancée sur Horace une lettre d'amour qui bouleversa le jeune homme, à tel point qu'il la lit à Arnolphe. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture