Arnolphe, Agnes
Durant le XVIIème siècle, siècle du classicisme, les auteurs ont cherché à instruire les lecteurs en délivrant un enseignement moral tout en la rendant plaisante à la lecture. C'est ainsi que Molière de son vrai nom Jean-Baptiste POQUELIN (1622-1673), homme de théâtre faisant parti des moralistes présente l'Ecole des Femmes en 1662. Dans cette dernière, Molière met en scène Arnolphe, un homme orgueilleux et ayant peur du cocuage. Son but est d'épouser Agnès, une jeune fille élevée fans l'ignorance dès l'âge de 4 ans par Arnolphe afin qu'il ne soit pas cocu. Mais ses plans vont être contrecarrés par Horace, un jeune homme et fils du meilleur ami d'Arnolphe qui est tombé amoureux de la jeune fille. Par ailleurs, Arnolphe est un personnage double, car il a deux noms et deux maisons.
Dans ce monologue, Arnolphe vient d'avoir confirmation du coup de foudre d'Agnès pour Horace. Il décide de faire face à Horace.
[...] La colère le reprend : Quoi ! J'aurais dirigé son éducation Avec tant de tendresse et de précaution Je l'aurai fait passer chez moi dès son enfance, Et j'en aurai chéri la plus tendre espérance (v. 1029) : concret = J'ai fait des projets Le vers 1030 montre la stratégie d'Arnolphe établi au dépourvu d'Agnès. Il va même jusqu'à utiliser un vocabulaire culinaire avec le verbe mitonner : c'est choquant pour le lecteur ! Il réalise qu'Agnès est en train de lui échapper : Afin qu'un jeune fou dont elle s'amourache Me la vienne enlever jusque sur la moustache (v. [...]
[...] 1018) Conformément à la douloureuse logique de la jalousie, plus l'être aimé se montre froid et distant, plus l'amour qu'on lui voue s'intensifie, et plus on sent qu'il nous échappe, plus on s'accroche à lui. Arnolphe découvre ainsi les tourments de l'amour et est au très fond du désespoir. Arnolphe décide de faire face à Horace : prise de conscience Arnolphe se reprend et décide de finir son entreprise, soit épouser Agnès, coûte que coûte. À partir du vers 1026, Arnolphe se rend compte des conséquences que la liaison entre Horace et Agnès entraînerait pour lui. [...]
[...] 1011), jeune fou (v. 1032), petit sot (v. 1035) Plusieurs exclamations, notamment l'anaphore vers 1035 de Non, parbleu ! qui traduit une prise de conscience, mais aussi un sentiment d'impuissance face à l'amour existant entre les jeunes amants. Cette colère l'amène à dire des idioties : Lorsqu ‘elle est avec moi mariée à demi ceci n'est vrai que dans son esprit : elle est en réalité libre. Suite à cela, il paraît se reprendre et décide de faire face à Horace. [...]
[...] Mais ses plans vont être contrecarrés par Horace, un jeune homme et fils du meilleur ami d'Arnolphe qui est tombé amoureux de la jeune fille. Par ailleurs, Arnolphe est un personnage double, car il a deux noms et deux maisons. Dans ce monologue, Arnolphe vient d'avoir confirmation du coup de foudre d'Agnès pour Horace. Il décide de faire face à Horace. Lecture du texte Sentiments qu'envahit Arnolphe avant sa reprise de soi (v.1013 à 1025) Arnolphe se reprend peu à peu, mais reste pathétique, particulièrement au début de ce monologue. [...]
[...] Il se montre déterminé et résolu, nous retrouvons ici un personnage sévère et haineux : Ou je rendrai, ma foi, vos espérances vaines (v. 1037). Le vers 1038 est une menace voilée puisqu'en effet, il va aller jusqu'à la violence. Mon commentaire personnel Arnolphe apparaît de nouveau comme un personnage pathétique, notamment au début de ce monologue et découvre le sentiment de jalousie. Il prend conscience du danger que représente Horace pour ses plans d'avenir et décide alors de faire face en s'opposant à une quelconque relation entre Horace et Agnès. [...]
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