Scène 1
Le sieur Arnolphe s'entretient avec son ami Chrysalde de la question du mariage. Il s'apprête en effet, à 42 ans, à épouser sa pupille Agnès, qu'il a recueillie alors qu'elle n'avait que 4 ans. A Chrysalde qui émet quelques doutes sur le bien- fondé de cette union, Arnolphe explique qu'il a pris toutes ses précautions en donnant à la jeune fille une éducation qui l'a maintenue à l'écart du monde, dans une ignorance qui ne risque pas d'en faire une de ces mondaines dont les hommes ont tout à craindre. A 17 ans, Agnès est donc aujourd'hui à son entière dévotion, et il ne risque pas, lui qui se gausse volontiers des maris trompé, de connaître le même triste sort (...)
[...] Dans cette attente, il la confie à la garde d'Alain Scène 6 Mais Horace survient à nouveau, qui lui apprend que son père Oronte arrive en compagnie de cet Enrique dont il lui a parlé, et que c'est pour le marier à la fille de celui-ci. Décontenancé, le jeune homme demande l'aide d'Arnolphe, qui lui promet de l'assister Scène 7 Pourtant, dès qu'Oronte, retrouvant son vieil ami, lui parle du projet qu'il a de marier son fils, celui-ci l'encourage vivement à le faire. Horace, qui ne comprend rien à l'attitude d'Arnolphe, découvre alors que celui-ci n'est autre que ce Monsieur de la Souche dont il est le rival. [...]
[...] Scène 2 D'où la surprise d'Arnolphe lorsqu'il voit apparaître le jeune homme en parfaite santé, lequel lui explique qu'il a contrefait le mort pour éviter les coups. Agnès, affolée, est venue le rejoindre et lui a fait part de sa décision de ne plus revenir dans la maison. Horace cherche donc à qui la confier, et il demande à Arnolphe s'il veut bien rendre ce service. Celui- ci accepte, demandant simplement à Horace de lui amener la jeune fille dans un endroit plus obscur pour ne pas éveiller l'attention. [...]
[...] Scène 3 Celle-ci vient saluer son tuteur, qui observe avec satisfaction qu'elle se consacre à de sages travaux d'aiguille Scène 4 Tout heureux de voir ainsi les résultats des dispositions qu'il a prises, Arnolphe voit passer un jeune homme qu'il reconnaît pour Horace, fils de son ami Oronte. Après lui avoir donné des nouvelles de son père, dont il attend l'arrivée en compagnie d'un certain Enrique, qui revient d'Amérique fortune faite, Horace, tout joyeux de retrouver Arnolphe, qui l'encourage à chercher dans la ville quelque aventure galante, lui confie que c'est chose déjà faite : il a réussi à attirer l'attention d'une jeune personne, nommé Agnès, en profitant de l'absence de l'homme qui la tient enfermée, un certain Monsieur de la Souche. [...]
[...] Horace a dû quitter les lieux, mais ce n'est que partie remise Scène 7 A nouveau désespéré et en proie à la colère, Arnolphe constate l'inanité de ses efforts, mais se montre bien résolu à profiter des révélations de son rival pour l'empêcher de parvenir à ses fins Scène 8 L'arrivée de Chrysalde n'apaise pas son humeur farouche, et celui-ci, se rendant compte de l'état de son ami, lui remontre plaisamment que l'infortune conjugale peut avoir ses bons côtés. En matière de cocuage, lui dit-il, il faut au mari trompé se garder tout autant de la complaisance que du raidissement. Mais la perspective d'être et se dit prêt à tout faire pour y échapper. Scène 9 Pour cela, il prépare un piège avec le concours de ses serviteurs, lesquels devront assommer Horace lorsqu'il escaladera le balcon d'Agnès. [...]
[...] C'est ce que confirme la lecture qu'il lui fait faire des Maximes du mariage, austère règlement qu'Agnès lit sans broncher. Scène 3 Arnolphe, la laissant à sa lecture, se réjouit d'avoir rétabli la situation et se félicite de l'empire qu'il a sur sa pupille, dont la simplicité lui apparaît une garantie. Et il se réjouit à l'avance de la déconvenue de son rival Scène 4 Horace survient justement, qui lui raconte comment Agnès lui a bel et bien lancé une pierre. Mais ladite pierre était entourée d'une lettre, qu'Horace s'empresse de lire à Arnolphe. [...]
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