Cet essai rédigé par François Dubet a pour objectif de définir ce qu'est une école juste. La méritocratie est un modèle de justice permettant à chacun de concourir dans les mêmes conditions malgré les différences sociales, ethniques, sexuelles, ... On observe un écart important entre les principes de cette dernière qui provient d'une affaire politique et ses pratiques. Un problème se pose, celui de l'égalité des chances et de la grande cruauté que subissent les « vaincus ». Une école juste ne doit pas seulement sélectionner ceux qui ont le plus de mérite mais doit s'intéresser au sort des perdants (...)
[...] Cependant, les filières les plus prestigieuses sont monopolisées par celle- ci malgré l'élargissement des choix. Un élève est prédisposé à réussir ses études en fonction du groupe culturel auquel appartiennent ses parents qui seront plus ou moins compétents dans la connaissance du système scolaire et pourront utiliser des stratagèmes pour lui garantir une bonne scolarité (classe de latin, dérogation carte scolaire). Alors que les enfants de milieu défavorisés doivent se contenter de ZEP où les professeurs sont moins expérimentés, où le niveau est faible et où les meilleurs ne sont pas valorisés. [...]
[...] La culture commune est, pour François Dubet, le programme minimum scolaire le plus efficace et le plus équitable qui a pour objectif d'éduquer ensemble des élèves différents. Elle doit permettre une vie bonne pour certains ou une vie possible pour d'autres. La culture commune provient d'une décision de justice et d'un choix politique avant d'être transformée en application pédagogique. Il existe de multiples pédagogies pour les élèves. Chapitre 4 : L'égalité individuelle des chances L'auteur se penche ici sur la question des inégalités scolaires sur le social. [...]
[...] En 1975, avec la création du collège unique, la scolarité obligatoire est prolongée jusqu'à 16 ans. Etant donné que la plupart des professeurs enseignent également en lycées, les cours sont imprégnés de traces de l'enseignement supérieur. On y trouve de multiples techniques de classification des élèves : classes technologiques, spéciales, européennes d'où une certaine relégation sociale. Tous sont préparés au lycée d'enseignement général même si beaucoup échoue en 2nde d'orientation. Aujourd'hui, les bases apprises à l'école ont pour objectif d'aller le plus loin possible dans les études. [...]
[...] Introduction Cet essai rédigé par François Dubet a pour objectif de définir ce qu'est une école juste. La méritocratie est un modèle de justice permettant à chacun de concourir dans les mêmes conditions malgré les différences sociales, ethniques, sexuelles On observe un écart important entre les principes de cette dernière qui provient d'une affaire politique et ses pratiques. Un problème se pose, celui de l'égalité des chances et de la grande cruauté que subissent les vaincus Une école juste ne doit pas seulement sélectionner ceux qui ont le plus de mérite mais doit s'intéresser au sort des perdants. [...]
[...] Actuellement, on pousse les élèves même ceux défavorisés à faire des filières générales sans se soucier de l'utilité qu'ils accordent à ces dernières. En cas d'échec, ils devront vivre grâce aux petits boulots alors qu'ils auraient pu gagner des salaires plus conséquents en privilégiant des études plus courtes, et plus adaptées à leurs envies et compétences. L'échec scolaire entraîne quasi irrémédiablement l'exclusion sociale et le but de l'école va être de considérer les vaincus de manière juste, sans humiliation, en les incitants à se reconsidérer et à ôter leur vision négative d'eux-mêmes. Il faut différencier la personne de ses compétences scolaires. [...]
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