école, L'aventure Ambiguë, Cheikh Hamidou Kane, conquête occidentale, colonisation, pouvoir de l'école
La colonisation a tant marqué les colonisés, tant que par sa violence que par sa « bienveillance ». De nombreux écrivains l'ont évoqué dans leurs écrits, à l'instar de Cheikh Hamidou Kane. Ce dernier, dans son œuvre l'aventure ambiguë, ouvre une parenthèse pour parler de la colonisation.
En effet, au milieu de son histoire où il s'agit de l'histoire de Samba Diallo qui fait à la fois l'école coranique et l'école européenne ; fait un séjour en France ; et enfin renvient dans le pays pour mourir, le narrateur ouvre une parenthèse pour parler des débuts de la conquête et du pouvoir de l'école.
[...] écrite à la fin du manifeste. On remarque que le rythme des deux phrases est le même. D'autre part, l'énumération en vrac dans recensés, répartis, classés, étiquetés, conscrits, administrés fait allusion au désordre qu'a provoquer le système colonial en Afrique. La conscription ne vient pas forcement avant l'acte d'administrer, par exemple. En effet, la justification introduite par l'articulateur car qui suit, va de soi, avec ce que nous avons avancé. Autrement dit, Ils étaient étranges et dans le désordre qu'ils ont provoqué, ils ont reconstitué un nouvel ordre. [...]
[...] Dans ce chiasme, on n'oppose pas seulement contraint/ fascine et l'âme/corps, mais oppose aussi tout ce qui est matériel (et du coup, inférieur) aux choses supérieures et sublimes, tel que l'âme et la fascination. L'école semble munie de vertus telles qu'un remède, ou plutôt un calmant. les vertu apaisante de l'école C'est un remède mais en même temps un champignon, une moisissure tenace La parenthèse ouverte au milieu d'une comparaison entre canon et école, fait référence à la colonisation qui profite des biens et richesses des autres peuples. [...]
[...] L'école source de savoir et de lumière. Le champ lexical de la lumière matin aube brillantes blanc , clair , le jour et rayonnement vient en opposition un seul mot noir et le champ lexical de la guerre guerre clameur coup de canon combattirent débarquaient brandirent boucliers pointèrent lances fusils tonner vaincus combattu rendus tuer conquête , la mort et sédition vient en opposition à seul mot à savoir la paix Ce double contraste lexical associe la lumière symbole de l'école à la guerre et de ce fait, elle associe l'école à la guerre. [...]
[...] Le narrateur revient au début de la conquête occidentale. Etrange aube ! le matin de l'occident Brillantes sang» une métaphore filée constituée de plusieurs métaphores directs. On ne voit pas le comparé et seul nous présupposé qui nous permettent de déduit qu'il s'agit des débuts de la colonisation. Il s'agit d'une métaphore fondée sur le mot aube qui se déploie par un champ lexical du ciel (aube, matin, constellé, le monde) Dans cette métaphore on taxe le système colonial par un ton ironique exprimé par le point d'exclamation. [...]
[...] Il lui rappelle les massacres faits en Amérique et le pousser à faire les rapprochements. Un peu plus loin, l'auteur, met en exergue l'hypocrisie des choses en commençant par le mot amitié l'amitié ou la guerre c'est comme si il disait que les africains n'avaient pas de choix. Ce qu'ils sont fait, c'est accepter la première proposition. Et encore. Cette dernière n'a pas été respectée. L'auteur en mettant la phrase Le résultat fut le même cependant, partout. en avant en l'isolant des autres phrases, met l'accent sur le destin commun de tout le continent, voire de tous les opprimés. [...]
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