[...] CHAPITRE II
Le lendemain. Anne, accompagnée de l'enfant, retourne sur les lieux du crime. Elle pénètre dans le café. La présence de la femme du Directeur étonne les ouvriers. Gênée, elle commande un verre de vin et discute avec la patronne. Un homme s'immisce dans la conversation des deux femmes. Il avoue être lui aussi revenu pour en apprendre davantage sur le meurtre de la veille. Il invite Anne à revenir le voir (...)
[...] Chapitre VIII Deux jours plus tard. Anne retourne au café, seule. Elle y retrouve Chauvin. La patronne leur sert du vin. Anne annonce à Chauvin qu'elle ne viendra plus. N'accompagnant plus son enfant aux leçons de piano, elle ne pourra revenir au Café. Leur histoire à peine ébauchée est ici achevée. Dans un ultime geste, leurs mains se caressent et leurs lèvres se frôlent. Le soleil se couche, les ouvriers arrivent au café. Résignée, Anne quitte les lieux, retournant à la monotonie de sa vie bourgeoise. [...]
[...] Chapitre IV Le lendemain. Anne retourne au café. Elle commande du vin et retrouve l'homme. Elle ne cesse de l'interroger sur le crime. Il confie avoir rôdé, la nuit, près de la villa. Il l'exhorte à parler d'elle. Chauvin, l'homme ainsi nommé, avoue avoir rencontré Anne il y à un an de cela lors d'une réception chez le Directeur des Fonderies. Anne ne s'étonne guère des propos de Chauvin. Encouragée par l'ivresse, elle ne peut se détacher de ses angoisses, de sa curiosité morbide. [...]
[...] Mais elle ne peut renoncer à voir Chauvin. Elle boit avec avidité et interroge inlassablement Chauvin sur le meurtre. Celui-ci fabule, raconte, invente le drame des amants : une relation intense devenue insupportable, un désir morbide, une soumission à la passion, éros et thanatos. Enivrée par le récit, fascinée par la funeste destinée de la victime à qui elle s'identifie, Anne mime le geste de l'étranglement. La nuit est tombée. Elle quitte le café, guidée par l'enfant. Chapitre VII Anne arrive en retard au diner bourgeois. [...]
[...] Moderato cantabile de Marguerite Duras Chapitre I Un après midi de printemps. Une ville au bord de la mer. Tous les vendredis, Anne Desbaresdes, la femme du Directeur des Fonderies, emmène son fils prendre des leçons de piano chez Melle Giraud. L'enfant contrarie son professeur : il ne parvient pas à retenir le sens de l'expression Moderato Cantabile. Soudain la leçon est interrompue par un cri. Une rumeur s'élève du café non loin de là. Quand Anne regagne la rue, elle apprend les raisons de cette agitation : une femme vient d'être tuée par son amant. [...]
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