[...] PARTIE II
Saigon.
A l'hôtel central, la famille est accueillie par Carmen, la première maitresse de Joseph. Les raisons de ce voyage : la vente du diamant.
Mais à l'estimation, la famille apprend que le bijou est altéré. Aussitôt, La mère convainc sa fille de renouer avec M. Jo afin d'en soutirer quelques objets de valeur.
De son coté, Joseph profite de son séjour en ville pour s'y débaucher (...)
[...] Joseph, averti de cette offre, est furieux : il exige la restitution du bijou. Suzanne s'exécute. M. Jo, bouleversé, lui laisse finalement la pierre. Une querelle éclate entre mère et fille au sujet du bijou. Suzanne est battue. Les coups cessent quand Joseph s'interpose. On décide de rompre tout contact avec le prétendant. Partie II Saigon. A l'hôtel central, la famille est accueillie par Carmen, la première maitresse de Joseph. Les raisons de ce voyage : la vente du diamant. [...]
[...] Joseph attend de pouvoir retrouver sa maitresse avec mélancolie. Il raconte à sa sœur l'événement qui a bouleversé sa vie : à Saigon, le jeune homme a rencontré un couple. Avec le consentement du mari, il a passé huit jours au coté de cette femme, Lina, tant aimée. C'est elle qui lui a acheté le bijou et qui lui a rendu. Plus tard, le frère fait lire à Suzanne une lettre de leur mère adressée aux agents des cadastres. Elle s'y plaint d'être spoliée, escroquée. [...]
[...] Le fils Agosti, sollicité par la mère, vend pour la seconde fois le diamant. C'est avec ce dernier que Suzanne vit sa première expérience charnelle, aux abords d'une clairière. Un soir, la mère est retrouvée inconsciente. Peu de temps après, elle meurt. Joseph revient pour rendre un dernier hommage à sa défunte mère. Le fils Agosti propose à Suzanne de rester à ses cotés. Mais elle refuse de rester dans cette plaine plus longtemps. Elle part avec Joseph et Lina. [...]
[...] Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique Partie I Plaine de Kam, Indochine. La mère, Suzanne et Joseph observent un vieux cheval à l'agonie. Quelques années plus tôt, un couple français est venu s'installer dans les colonies indochinoises afin de s'enrichir. Deux enfants ont vu le jour, Suzanne et Joseph. Après la mort du père, la mère éleva avec difficultés ses enfants : la famille est ruinée par l'investissement malheureux dans des terres incultivables, sans cesse inondées par les eaux du Pacifique. [...]
[...] Aussitôt, La mère convainc sa fille de renouer avec M. Jo afin d'en soutirer quelques objets de valeur. De son coté, Joseph profite de son séjour en ville pour s'y débaucher. A l'hôtel, Carmen conseille Suzanne : qu'elle trouve un mari idiot mais riche, qu'elle s'émancipe de l'autorité maternelle, qu'elle mette à profit son pouvoir de séduction. A cet effet, la tenancière lui prête une robe, de l'argent et l'enjoint de se promener seule en ville. La promenade dans le haut quartier des riches européens est un véritable désastre : ainsi affublée, la jeune femme se sent déplacée. [...]
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