Le Comte de Monte-Cristo est un roman écrit par Alexandre Dumas (1802-1870), d'abord publié sous la forme d'un feuilleton pour la revue Le Journal des débats d'août à octobre 1844.
Le succès de l'oeuvre est immédiat et immense, malgré quelques critiques d' « immoralité ». Jusqu'à nos jours, sa postérité ne s'est pas démentie, de même que son influence dans tous les arts, du cinéma à la bande-dessinée en passant par le théâtre (...)
[...] Dumas se disait Républicain. Cependant, on ne trouve pas dans Le Comte de Monte-Cristo de traces d'une croyance dans le progrès social ou la légitimité du peuple en tant que solutions possibles aux abus du pouvoir en place, ou pour aider au rétablissement des valeurs dans la société. Il est d'ailleurs significatif que les personnages représentant le milieu populaire ne viennent pas relever le niveau: Caderousse, par exemple, ainsi que son épouse la Carconte, n'apparaissent pas comme des lumières . [...]
[...] A Marseille, le navire de l'armateur Morrel, nommé le Pharaon, s'apprête à accoster. Il est commandé par Edmond Dantès, en remplacement du capitaine décédé pendant le trajet. Dantès se réjouit, car se profile pour lui une nomination au poste de capitaine, grâce au soutien notamment de l'armatteur. Or ce travail et ce titre vont lui permettre de subvenir au bien-être de son vieux père, et d'épouser Mercédès, une jolie Catalane dont il est amoureux. Cependant, certaines personnes sont jalouses de son succès. [...]
[...] Fernand Mondego Il devient Comte de Morcerf, après avoir épousé l'ancienne fiancée de l'homme qu'il a trahi. Il est la première victime de la vengeance du Comte de Monte-Cristo. Haydée Elle est la fille d'Ali Pacha, vizir. Après avoir été vendue comme esclave suite à la trahison de son père par Fernand Mondego, Dantès rachète sa liberté et, une fois qu'elle est devenue adulte, tous les deux tombent amoureux. Gérard de Villefort Substitut du procureur, puis Procureur Général, il condamne Dantès à la prison de manière abusive. [...]
[...] Il devient banquier et prend le titre de Baron Danglars. C'est un homme cruel et sans pitié, qui n'a pas hésité un instant à trahir Dantès. Pourtant, cette trahison n'est pas le pire acte qu'il commette. En effet, Danglars abandonne sa femme et tente de vendre sa propre fille Eugénie contre trois millions de francs. Plus il devient riche, plus son avidité s'accroît. Sa soif de richesse ne connaît donc aucune limite. Même lorsqu'il se retrouve menacé par la famine (et donc qu'il risque de mourir de faim), Danglars préfère garder sa fortune plutôt que de payer de la nourriture à prix exorbitant. [...]
[...] II- PORTRAITS DES PROTAGONISTES Edmond Dantès Le Comte de Monte-Cristo, avant son emprisonnement, est un homme aimable et aimant, honnête et innocent. Malgré son intelligence, il n'a pas trop d'opinions. Il se contente d'essayer de progresser dans sa carrière afin d'assurer les vieux jours de son père. Il est également amoureux de Mercédès et admiratif de son patron, l'armateur. Mais son emprisonnement le métamorphose. Il devient amer et plein de ressentiment et développe une obsession agressive envers ceux qui l'ont trahi. [...]
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