Nous pouvons remarquer que dans ce texte la nature est personnifiée. En effet, au vers 1, nous retrouvons un verbe d'action peu utilisé pour décrire des éléments naturels, telle une rivière : « C'est un trou de verdure où chante une rivière ». Cela insiste sur la beauté du décor et la joie suscitée par ce dernier. De plus nous pouvons apprécier la présence d'adjectifs qualificatifs et d'adverbes généralement utilisés pour décrire les comportements des hommes. Ainsi, «le soleil, de la montagne fière / luit » aux vers 3 4. Par l'utilisation du terme fière, nous remarquons une grande proximité entre l'homme et la nature. Cela rend le décor, la nature environnante beaucoup plus intime. Ensuite la présence des adverbes «follement » et «chaudement » respectivement aux vers 2 et 11 nous rendent compte du caractère de la rivière et de la nature. Les liens se resserrent entre l'homme et cette dernière puisqu'elle agit comme lui. Tous ces termes implantent un cadre très intime et agréable. Enfin, l'auteur s'adresse directement, à l'aide d'un impératif, à la nature comme si cette dernière était un être à part entière : « Nature, berce-le chaudement ». Rimbaud semble en effet considérer la Nature comme une personne. Cette dernière nous est alors présentée comme étant le réconfort et l'ami de l'homme.
2) Quels sont les indices qui permettent d'annoncer la chute du poème ?
La chute de ce poème est en effet prévisible relativement tôt dans Le Dormeur du val. Ainsi, dans le premier quatrain, nous pouvons remarquer une similitude entre «le trou de verdure » du vers 1 et les «deux trous rouges au côté droit » du vers 14, le vers 1 annonce donc le trou du vers 14. Ensuite, l'attitude du soldat au vers 5 n'est pas tout a fait naturelle. Il a la «tête nue » alors que les soldats ont toujours leur casque soit à côté d'eux soit sur eux. Le soldat «dort », nous pourrions interpréter ce verbe comme étant un euphémisme. Il atténuerait la mort de ce soldat. Plus loin encore au vers 8 ce soldat nous est présenté comme étant «pâle dans son lit vert », il sourit comme sourit « un enfant malade», « il a froid ». Tous ces termes nous rendent compte que son état de santé n'est pas très bon ; ils annoncent en quelque sorte la chute, ils la préparent. De plus la négation du vers 12 : « les parfums ne font plus frissonner sa narine » et l'adjectif qualificatif «tranquille » du vers 14 nous annoncent que ce petit soldat ne bouge plus ; il ne respire plus. La mort est alors annoncée clairement mais toujours indirectement. Enfin, ce soldat «dort dans le soleil », on peut alors remarquer une élévation de cet être. Cela symbolise la mort et l'ascension de l'âme. Enfin, ce n'est qu'au dernier vers, que l'on nous annonce la mort de ce soldat.
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[...] Les deux points de ce vers montrent le constat impuissant de l'auteur face à la mort. De plus, ce soldat est lié à cette nature, il en est imprégné puisqu'elle est son tombeau. En effet le verbe baigner rend bien compte de l'attachement de ces deux éléments, nuque [du soldat] baignant dans le frais cresson bleu 6). Nous pouvons ressentir beaucoup de réconfort dans cet acte, une certaine tranquillité mais ce verbe nous indique aussi que le soldat est complètement inactif, inerte. [...]
[...] De plus la négation du vers 12 : les parfums ne font plus frissonner sa narine et l'adjectif qualificatif «tranquille du vers 14 nous annoncent que ce petit soldat ne bouge plus ; il ne respire plus. La mort est alors annoncée clairement mais toujours indirectement. Enfin, ce soldat «dort dans le soleil on peut alors remarquer une élévation de cet être. Cela symbolise la mort et l'ascension de l'âme. Enfin, ce n'est qu'au dernier vers, que l'on nous annonce la mort de ce soldat. Commentaire compose Rimbaud, poète du XIXe siècle, a écrit en peu de temps toute son œuvre. [...]
[...] Apparemment tout va pour le mieux. Rimbaud utilise même le verbe dormir, verbe qu'il met en valeur en le séparant de son sujet et en le rejetant en début de vers : Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, / ( ) Dort (v.5-7). Seulement les premiers indices évidents de sa mort apparaissent au vers le soldat est «pâle dans son lit vert cet adjectif peut s'associer aussi à la maladie, mais il nous indique bien que quelque chose ne va pas. [...]
[...] Nous pouvons alors penser que ce soldat est mort et que son âme subit une ascension vers ce soleil irréel. De plus nous pouvons remarquer que toute cette nature magnifique ne sert en fait que de linceul à ce soldat, ce val est donc son cercueil, la mort est ainsi rendue beaucoup plus noble. Ensuite, on peut remarquer que ce soldat est vu par une personne extérieure, qui éprouve des sentiments, on peut penser qu'il s'agit de l'auteur lui-même. On peut alors constater des marques d'affection et de pitié pour ce soldat. [...]
[...] La chute de ce poème est en effet prévisible relativement tôt dans Le Dormeur du val. Ainsi, dans le premier quatrain, nous pouvons remarquer une similitude entre trou de verdure du vers 1 et les «deux trous rouges au côté droit du vers 14, le vers 1 annonce donc le trou du vers 14. Ensuite, l'attitude du soldat au vers 5 n'est pas tout à fait naturelle. Il a la «tête nue alors que les soldats ont toujours leur casque soit à côté d'eux soit sur eux. [...]
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