Molière, Dom juan, immoralité, tragédie, infidélité, provocation
Cette oeuvre est une réponse à ceux qui ont censuré Tartuffe, car la religion était tournée à la dérision. Il a voulu montrer par Dom Juan un personnage immoral, qui est condamné à la fin de la pièce. L'issue est donc tragique. Dom Juan est un noble alors que normalement, dans la comédie, ce sont des bourgeois. Il est donc un personnage de la tragédie, aux caractéristiques de la comédie. Il est séducteur et libertin (esclave affranchi). Il s'affranchit donc de toutes les règles morales et de conduites: infidélité, provocation de la religion et de Dieu. Il reçoit des avertissements pour se repentir mais ne s'arrête pas pour autant, il amplifie les provocations.
[...] La mort est annoncée. Rep 8 : Ton injonctif, inversion des rôles. S lui demande de se rende à l'évidence. S est déjà condamné. Rep 9 : Anaphore de la négation. Il est têtu, reste positionné, ne veut pas admettre l'existence de la religion. Il dit qu'il n'a pas l'intention de se repentir, même s'il sait ce qui l'attend. Les scènes sont rythmées par l'entrée ou la sortie d'un personnage. Scène 6. Didascalie : La Statue parle alors qu'elle n'en a pas la capacité (prosopopée) Rep 1 : Elle donne un ordre « Arrêtez », elle est plus catégorique. [...]
[...] Il incarne la croyance superstitieuse de l'époque. Rep 5 : Rythme ternaire + crescendo. DJ n'a pas l'intention de se repentir, il ne reconnaît pas l'existence divine. Didascalie qui met en place l'allégorie de la mort : faux. Le Spectre va accomplir la mort de DJ. Rep 6 : S pose une question rhétorique. Il a peur. Rep 7 : Enchainement de négations. Jusqu'au bout, DJ nie la supériorité divine. Il se montre supérieur. Il fait acte d'hybris. DJ veut vérifier de manière concrète ce qu'il se passe, il n'est pas question de spiritualité. [...]
[...] Il séducteur et libertin (esclave affranchi). Il s'affranchit donc de toutes les règles morales et de conduites) Infidélité, provocation de la religion et de Dieu. Il reçoit des avertissements pour se repentir mais ne s'arrête pas pour autant, il amplifie les provocations. Pièce construite en 5 actes, respecte la structure de la tragédie. L'extrait Dernier acte, deux dernières scènes (dénouement). Le spectre n'est jamais apparu sur scène Dénouement deus ex machina. Aucun respect des règles de bienséance, vraisemblance et 3 unités. [...]
[...] Conclusion Dans ce dénouement, la pièce de Molière s'apparente majoritairement à une tragédie, mais l'utilisation du registre comique permet de nuancer ce dénouement. DJ n'est pas un personnage tragique tel qu'on le définit dans les tragédies classiques, et ce mélange de registre annonce ce qui se produira dans le drame romantique au 19ème. Mise en scène de Daniel Mesguish Moyens techniques utilisés car non respect de la vraisemblance. Dans la mise en scène, DJ est moins courageux que dans le livre. On insiste sur le pv des divinités et l'impossibilité d'y échapper. [...]
[...] Il enchaine les succès comme autour de pièces comiques, succès qui s'accompagnent parfois de scandales notamment avec Tartuffe, pièce où la religion est tournée à la dérision. I. Dénouement qui ne respecte pas les règles A. Mélange des registres B. Refus de la bienséance et vraisemblance II. Apparition du surnaturel A. Spectre B. Statue III. Un personnage baroque A. Courage B. Libertinage L'œuvre Réponse à ceux qui ont censuré Tartuffe, car la religion était tournée à la dérision. Il a voulu montrer par Dom Juan un personnage immoral, qui est condamné à la fin de la pièce. L'issue est donc tragique. [...]
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