Fiche de lecture consacrée à l'ouvrage du sociologue Emile Durkheim De la division du travail social.
[...] Même si cette critique est trop radicale, on peut tout de même noter que dans nos sociétés qui sont d'une ampleur beaucoup plus grande que celle de Durkheim, la solidarité produite par la division du travail est impalpable, cela venant peut-être du fait qu'elle ne fonctionne pas correctement comme Durkheim l'évoque dans la dernière partie de son ouvrage. [...]
[...] Dans le Livre III, Durkheim se consacre aux formes anormales de la division du travail où elle ne crée pas la solidarité sociale comme on l'a vu. Il expose trois formes : la division du travail anomique qui fonctionne mal car il manque une réglementation ; la division du travail contrainte où les individus se voient imposer des fonctions qui ne leur conviennent pas d'où le besoin d'une justice pour l'égalité de tous et dernière forme : la division du travail ne produit pas de solidarité quand l'activité fonctionnelle de chaque travailleur est insuffisante. [...]
[...] Grâce à cette petite étude sur le suicide qui fait bien-sûr penser à son célèbre ouvrage Le suicide, Durkheim conclut qu'il n'y a donc aucun rapport entre les variations du bonheur et les progrès de la division du travail 230) et que par conséquent, c'est dans le milieu social qu'il faut aller en chercher les conditions originelles. Ce sont les variations qui s'y produisent qui provoquent celles par lesquelles passent les sociétés et les individus 232), on le voit bien ici, c'est sur une méthode holiste que Durkheim base son analyse. Il trouve donc les principales causes de la division du travail dans le chapitre 2. [...]
[...] A sa sortie, il enseigna le droit et la philosophie et commença en 1882 des recherches sur la division du travail. En 1887, il inaugura à Bordeaux la chaire de sciences sociales et de pédagogie, et en 1902, il devint titulaire de la chaire de science de l'éducation à la Sorbonne. Il est mort à Paris en 1917. Dans cet ouvrage, Durkheim s'interroge sur la division du travail et se demande notamment s'il faut suivre son mouvement et si celle-ci a une valeur morale. [...]
[...] Durkheim va ensuite montrer que la solidarité organique se développe au dépend de la solidarité mécanique. En effet, dans les sociétés primitives, la solidarité mécanique et le droit répressif dominent mais Durkheim montre qu'à partir de l'époque des XII Tables, le droit répressif n'a fait que perdre de son importance alors que le droit restitutif s'est développé, or Durkheim lie ce dernier à la solidarité organique et celle-ci s'est donc développée. Il existe en nous comme l'explique Durkheim deux consciences : une personnelle et une collective commune à tous les individus de la société. [...]
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