Le Divertissement, Fragment 168, Pascal, vision de l'homme, misère de l'homme sans Dieu, Pensée
- Fragment qui appartient à la partie des Pensée de Pascal traitant de la misère de l'homme sans Dieu.
- Pascal (1623-1662) est un auteur, philosophe, moraliste, mathématicien et physicien français. Il est célèbre pour ses inventions scientifiques (calculatrice mécanique) mais aussi pour son ouvrage intitulé ‘'Les Pensées''. Cette œuvre traite de différents paradoxes philosophiques comme la condition humaine face à la religion ou à la mort. Il reçut une éducation Janséniste (dans laquelle on distingue les élus et les damnés mais personne ne peut savoir à quoi il est destiné avant la mort. C'est une école avec un enseignement très dur et qui propose une conception de l'homme très pessimiste)
- Le divertissement selon Pascal = divertio = action de se détourner. Alors qu'il est ajd utilisé pour une idée de plaisir/loisir.
[...] Conclusion universelle sur la nature humaine vouée à l'échec et à la mort qui recherche le divertissement pour être moins malheureux (mais jamais ne sera heureux) - Progression de l'argumentation C'est une démarche inductive (Pascal observe des conduites humaines) puis déductive (sûr de la justesse de ses conclusions), Pascal déduit que le bonheur de l'homme n'est en fait qu'illusion et ne tient qu'au divertissement. L'art de l'essai pascalien - Un texte typique de l'essai Présence d'un ‘'je'' observateur (Pascal lui-même) argumentation directe. Le texte suit une argumentation rigoureuse et structurée. Présent de vérité générale ‘'on'' qui implique le monde entier dans sa thèse (elle apparait donc comme irréfutable). Cette conception s'oppose totalement à celle des philosophes (basée sur la frivolité). Pascal présente le divertissement comme universel et répondant à un besoin naturel pour se détourner de sa condition misérable. [...]
[...] Introduction - Fragment qui appartient à la partie des Pensée de Pascal traitant de la misère de l'homme sans Dieu. - Pascal (1623-1662) est un auteur, philosophe, moraliste, mathématicien et physicien français. Il est célèbre pour ses inventions scientifiques (calculatrice mécanique) mais aussi pour son ouvrage intitulé ‘'Les Pensées''. Cette œuvre traite de différents paradoxes philosophiques comme la condition humaine face à la religion ou à la mort. Il reçut une éducation Janséniste (dans laquelle on distingue les élus et les damnés mais personne ne peut savoir à quoi il est destiné avant la mort. [...]
[...] Elles sont très nombreuses et diverses mais présentes toutes le même but. C'est une observation que fait Pascal. Elles sont très prenantes, voire chaotiques mais bien vaines : conversation et guerre sont juxtaposées et n'ont rien à voir (mises sur le même plan) Les activités cependant évitent la solitude et donc de penser à la mort. Elles ne permettent pas d'atteindre le bonheur qui n'existe pas mais d'être moins malheureux. - L'homme et sa condition malheureuse (vision pessimiste) L'homme est perçu comme faible. [...]
[...] Il ne peut être consolé que par Dieu or Dieu n'est pas réellement présent avant la mort à laquelle il est voué. Il recherche le bonheur sur terre et peut l'atteindre de manière illusoire par le divertissement et les différentes activités. Cependant, une fois cette activité achevé, il retombera dans le malheur incapable de se défaire de sa condition faible : ‘'ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre''. Le divertissement n'est qu'un moyen de se détourner de la réalité mais ne change en rien. Conclusion Ce texte . [...]
[...] Une forme libre : l'élaboration ne suit pas forcément un plan classique mais doit être structurée. Parfois accompagnée d'hésitations et de contradictions. - Une argumentation contraignante Une argumentation sans échappatoire : repose sur du concret ET de l'abstrait. Le lecteur suit une progression argumentative raisonnée et logique (anaphore : ‘'de là'') Création d'un raisonnement clos sur lui-même par des procédés de bouclage : reprise des activités dans différents paragraphes. Les phénomènes de reprise aident à la clôture du texte épanadiplose (terminer une phrase en reprenant l'expression initiale ‘'Mais quand j'ai pensé de plus près [ ] lorsque nous y pensons de plus près'') Ces reprises mettent également en évidence les paradoxes : le roi est le plus heureux des hommes puis le roi est heureux s'il est divertit tout comme les autres hommes. [...]
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