La disparition de Jim Sullivan, Tanguy Viel, godge coronet, assassinat du président Kennedy, guerre du Viêtnam, 11 septembre 2001, crise financière, élection du président Obama, Nouveau-Mexique
Dwayne Koster enseignant à l'université vivait une vie typiquement banale. Il avait ce que tout Américain moyen possédait ; une femme, des enfants, des amis, un métier, et il en va de soi une relation extra-conjugale. Lorsque sa femme prend connaissance de son infidélité, il est sommé de quitter le foyer familial. C'est cet évènement qui changera le cours de sa destinée. À la suite de diverses péripéties, Dwayne finira par passer ses journées à épier son ex-femme à travers les fenêtres de sa nouvelle maison, dans sa vieille Dodge Coronet de 1969. Il prendra alors une décision qui accélérera sa descente vers les abîmes : reconquérir son ex-femme Susan. L'auteur écrit son livre comme s'il s'agissait d'un film c'est-à-dire qu'il s'attarde à placer un décor, à décrire des scènes avec minutie, à positionner des personnages dans des scènes d'action bien choisies, avec un point de vue cinématographique. P16 C'est la première scène de mon livre, un type arrêté dans une voiture blanche, moteur coupé dans le froid de l'hiver, où se dessinent doucement les attributs de sa vie […] De plus, il utilise un vocabulaire avec certains mots propres au cinéma avec les mots décor, scène, personnages, pan, mouvement de l'action…
[...] La disparition de Jim Sullivan – Tanguy Viel (2013) I. Présentation Maison d'édition : « les éditions de minuit » Date de publication : Le 28 Janvier 2013 N° éditeur : 5339 N° d'Imprimeur : 130 928 Prix : 14 Euros ISBN : 978 270 Tanguy Viel est né en 1973 à Brest. Il publie son premier roman, Le black note, à 24 ans en 1998 aux Éditions de Minuit. Suivront Cinéma en 1999, L'absolue perfection du crime où il s'essaie aux romans polars en 2001 et pour lequel il a reçu le prix Fénéon et le prix de la Vocation. [...]
[...] On sort de cette lecture avec un gain de connaissance. VI. Enjeux Le But de l'auteur est comme nous l'avons déjà mentionné, c'est d'écrire un roman qui aura la possibilité de traverser les frontières. Il veut tester quelque chose de nouveau dans sa vie d'écrivain français. En faisant ces confidences, il invite les lecteurs dans son intimité. « Mais ces dernières années, c'est vrai, j'ai fini par me dire que j'étais arrivé au bout de quelque chose, qu'après tout, mes histoires, elles aient aussi leur place ailleurs, par exemple en Amérique, par exemple dans une cabane au bord d'un grand lac ou bien dans un motel sur l'autoroute 75, n'importe où, pourvu que ce quelque chose se mette à bouger. » VII. [...]
[...] Tonalités, registre La disparition de Jim Sullivan est un roman policier autofictionnel, puisque l'auteur se raconte en train d'écrire le roman qui est en train d'être lu. Le Lecteur a donc l'impression de participer à l'écriture et à la construction du roman. Tanguy Viel fait office de narrateur, il parle à la première personne du singulier et utilise des pronoms personnels. Il décrit subtilement la réalité du métier d'écrivains souvent méconnu par le public en mentionnant ces recherches antérieures à l'écriture de l'autofiction sur les États-Unis, de ces fiches concernant tous les personnages, de ces hésitations concernant de l'existence et l'utilité de certaines scènes et certains dialogues. [...]
[...] Synopsis Dwayne Koster enseignant à l'université vivait une vie typiquement banale. Il avait ce que tout Américain moyen possédait ; une femme, des enfants, des amis, un métier, et il en va de soi une relation extra-conjugale. Lorsque sa femme prend connaissance de son infidélité, il est sommé de quitter le foyer familial. C'est cet évènement qui changera le cours de sa destinée. À la suite de diverses péripéties, Dwayne finira par passer ses journées à épier son ex-femme à travers les fenêtres de sa nouvelle maison, dans sa vieille Dodge Coronet de 1969. [...]
[...] Scène 2 - La caricature et les stéréotypes se déploient Tanguy Viel nous indique dans La disparition de Jim Sullivan, comment écrire un Roman à portée International. Les romans américains étant les plus présents dans sa bibliothèque et les plus vendus dans le monde, il décide de se baser sur ce modèle afin de donner au roman qu'il est en train d'écrit une dimension internationale. P 11 « Je me suis dit que l'histoire entière de mon prochain livre se déroulerait là-bas, aux États-Unis. » Pour se faire, il faut respecter une certaine charte selon l'auteur. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture