La disparition, Georges Perec, 1969, roman lipogrammatique, roman sans la lettre e, Anton Voyl, Amaury Conson, La Squaw
Georges Perec est né à Paris le 7 mars 1936 et décédé à Ivry 3 mars 1982. Il était un écrivain français, membre de l'Oulipo, un groupe d'écrivains fondé en 1960. C'est l'acronyme de Ouvroir de littérature potentielle. L'Oulipo se mit à utiliser des contraintes littéraires du passé et à en inventer de nouvelles. L'Oulipo a donc construit les œuvres de Perec sur les contraintes formelles les plus invraisemblables.
Au nombre de ses prouesses figure notamment un roman lipogrammatique, La disparition (1969), écrit sans utiliser la lettre e. Il a poussé la prouesse encore plus loin en écrivant par la suite Les Revenentes, dans lequel il utilise comme seule voyelle e (c'est donc aussi un lipogramme, puisque les lettres a, i, o, u et y n'y sont pas utilisées).
[...] La majeure partie du travail et la plus intéressante se situe au niveau méta textuel. Le roman, une œuvre lipogrammatique : La disparition est un roman lipogrammique en e c'est-à-dire un roman écrit sans la lettre e. On comprend mieux alors tout le génie de Georges Perec capable d'écrire un livre cohérent malgré cette contrainte. L'auteur pour parvenir à écrire un roman sans la lettre e utilise tous les artifices du vocabulaire : il passe d'un langage très précieux à l'argot, utilise le vocabulaire médical, technique (exemple en parlant de la maladie d'Anton Voyl : coryza banal, auto-intoxication du naso- pharynx, constriction du sinus frontal droit sans inflammation du mucus irradiant) et tous les jargons possibles imaginables. [...]
[...] Analyse du paradoxe présent dans le roman : La disparition est un roman excluant le cinquième caractère de l'alphabet. Le e s'efface de l'histoire et en devient paradoxalement le centre : c'est le récit de l'évanouissement de ce signe que Perec donne en lecture. On peut relever toutes les allusions que fait Georges Perec sur cette lettre : - Un rond, pas tout à fait clos, finissait par un trait horizontal : on aurait dit un grand G vu dans un miroir. [...]
[...] L'Oulipo a donc construit les œuvres de Perec sur les contraintes formelles les plus invraisemblables. Au nombre de ses prouesses figure notamment un roman lipogrammatique, La disparition (1969), écrit sans utiliser la lettre e. Il a poussé la prouesse encore plus loin en écrivant par la suite Les Revenentes, dans lequel il utilise comme seule voyelle e (c'est donc aussi un lipogramme, puisque les lettres u et y n'y sont pas utilisées). Son livre le plus connu est probablement La vie mode d'emploi (1978), dans lequel il explore de façon méthodique la vie des différents habitants d'un immeuble. [...]
[...] La disparition ,Georges Perec Plan : 1. Biographie et bibliographie de l'auteur 2. Présentation des personnages principaux 3. Analyse des conflits intérieurs et extérieurs 4. Axes de lecture : - le roman comme œuvre lipogrammique - analyse du paradoxe présent dans le roman 5. Conclusion 1. Biographie et bibliographie de l'auteur Georges Perec est né à Paris le 7 mars 1936 et est décédé à Ivry 3 mars 1982. Il était un écrivain français, membre de l'Oulipo, qui est un groupe d'écrivains qui fut fondé en 1960. [...]
[...] (l'harpon ayant la forme de la lettre - Sous trois traits droits, l'apparition d'un croquis approximatif : contours bâtards profilant la main à trois doigts. - La figuration d'un bourdon au vol lourd, portant sur son thorax noir trois articulations d'un blanc quasi lilial. - par trois traits horizontaux (dont au moins un paraissait plus court) qu'un gribouillis confus barrait. - J'aurais voulu dormir tout mon saoul. Mais il a disparu Qui ? Quoi ? Va savoir Ça a disparu. 5. [...]
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