S'interroger sur l'origine de l'inégalité, c'est :
- d?abord se demander quel est le rapport de l'inégalité à la loi naturelle ?
- ensuite, il faut étudier l'histoire des origines. Il faut ainsi recueillir l'origine purement humaine.
- C'est la nature humaine que l'on doit connaître. Ainsi il faut sortir de l'histoire puisqu'elle n'explique rien, elle vérifie. Mais il faudra la rejoindre et c'est ce que va faire Rousseau.
Rousseau, guidé par son coeur, va pouvoir raisonner sur la vraie nature de l'homme, accéder à cet homme que l'histoire n'a pas encore altéré (...)
[...] En second lieu, il est doué d'une faculté de se perfectionner. Reste à savoir ce qui peut motiver l'homme à se lancer dans la voie du progrès ? Pour Rousseau l'homme naturel vit seul puisque l'homme naturel c'est précisément l'homme moins la société. Selon lui l'homme naturel est heureux d'un bonheur fait d'insouciance et d'équilibre, son seul désir est de pourvoir à ses besoins, et la nature y pourvoit généreusement. Il connaît le calme des passions : ni bon, ni méchant, puisqu'il ne sait ni le bien, ni le mal ; il aime sa solitude sans être misanthrope. [...]
[...] Mais à cette époque la seule charte de propriété est la force de l'occupant. Ainsi l'homme libre mais pauvre, par faim se fait brigand. C'est pour sauver la propriété (que la loi naturelle ignore) que le riche prend l'initiative de créer une autorité par tous reconnue, un principe d'arbitrage. En un mot, faire des hommes "réunis" par la haine et la faim un corps politique. Avec l'apparition de la Magistrature l'homme découvre la seconde forme de l'inégalité, celle qui soumet le faible au puissant. [...]
[...] DISCOURS SUR L'ORIGINE DE L'INEGALITE Jean-Jacques Rousseau S'interroger sur l'origine de l'inégalité, c'est : - d‘abord se demander quel est le rapport de l'inégalité à la loi naturelle? - ensuite, il faut étudier l'histoire des origines. Il faut ainsi recueillir l'origine purement humaine. - C'est la nature humaine que l'on doit connaître. Ainsi il faut sortir de l'histoire puisqu'elle n'explique rien, elle vérifie. Mais il faudra la rejoindre et c'est ce que va faire Rousseau. Rousseau, guidé par son cœur, va pouvoir raisonner sur la vraie nature de l'homme, accéder à cet homme que l'histoire n'a pas encore altéré. [...]
[...] Le mal est humain, cela ne signifie pas qu'il n'est pas irrémédiable. Il faut comprendre que Rousseau ne recommande pas le retour aux temps patriarcaux. Il a montré que la généalogie du mal social était complexe : elle est moins une succession d'inventions et d'institutions malheureuses qu'une altération progressive des mécanismes psychologiques, une folie qui dégrade l'homme en corrompant l'amour, l'amitié et même l'amour de soi. Aussi pour Rousseau c'est en retrouvant sa nature que l'homme se rend bon et non en retournant à l'état de nature. [...]
[...] Grâce à la découverte des armes ils s'isolent des animaux. Avec l'habitat, l'humanité fait un pas de plus sur la route du progrès. Le progrès va progressant et s'accélérant puisque l'habitat c'est l'établissement des familles, la division sexuelle du travail, les premières fêtes, et la vanité qu et la vanité qui les anime, les premiers amours du cœur, la découverte de la beauté et du langage. la société selon l'expression d Rousseau est commencée. C'est là qu'il fau situer l'âge d'or. [...]
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