Descartes nous explique tout d'abord que le bon sens, qui est le pouvoir de juger, est égal chez chaque individu. Ensuite tout dépend de la manière dont chacun utilise cette faculté ; c'est la cause des divergences d'opinion.
Il continue en exprimant des considérations sur les sciences et remet en cause leur crédibilité. Pour cela il utilise sa propre expérience. Il nous averti ainsi que son « dessein n'est pas d'enseigner ici la méthode que chacun doit suivre pour bien mener sa raison : mais seulement de faire voir en quelle sorte [il a] tâché de conduire la [sienne] » (...)
[...] Il ne s'adonna toutefois pas encore à la philosophie, mais se forgea de solides idées. Quatrième partie Dans cette partie, l'auteur tente de prouver l'existence de Dieu et de l'âme humaine Descartes recherche la vérité exclusive, ce qui le conduit à rejeter, donc à considérer comme faux, tout ce qui présente le moindre doute. Tout d'abord, nous ne pouvons pas nous fier à nos sens puisque qu'ils nous trompent quelques fois (exemple : les rêves). Puis nous ne pouvons pas non plus nous appuyer sur le raisonnement, car les Hommes se trompent quelques fois. [...]
[...] De plus il serait une imperfection de la part de Dieu de ne pas exister, cela prouve son existence. D'autre part, Descartes constate que l'on inculque trop à chercher à connaître le divin par le sens des yeux et de l'imagination, ce qui est vain. Cependant, puisque toutes choses, donc toutes pensées et tous songes sont insufflés par Dieu, ils sont aussi vrais, mais qu'il faut toujours prendre bien garde que le jugement ne tombe pas dans la fantaisie. [...]
[...] Or, puisque tout est faux, Descartes se demande comment savoir avec certitude qu'il existe lui-même, qu'il n'est pas lui-même néant. Alors que tout lui semble faux, il réalise qu'il pense. Donc il est forcément quelque chose, cela le mène à la réponse : Je pense donc je suis La première déduction qu'il fait de ce principe est qu'il est une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni d'aucune chose matérielle Ceci qui l'amène à la certitude que l'âme est distincte du corps. [...]
[...] Les écrits des anciens païens sur les mœurs élèvent fort haut les vertus [ ] mais ils n'enseignent pas assez à les connaître Il continue avec la théologie qu'il révère car elle s'adresse tant aux plus ignorants qu'aux plus doctes et les vérités révélées qui conduisent au Ciel sont au-dessus de notre intelligence. Ces considérations s'achèvent avec la philosophie : elle fonde les sciences mais rien n'y est assuré. Ceci le conduit à abandonner les sciences comme moyen d'accéder à une vérité absolue, car leur fondement n'est pas certain, allant même à les qualifier d'aussi superstitieuses que l'astrologie, l'alchimie, la magie . Il se penche alors sur le "grand livre du monde" pour en acquérir une expérience, en se fondant sur des connaissances acquises lors de voyages. [...]
[...] Le Discours de la méthode, "pour bien conduire sa raison, et chercher la vérité dans les sciences", fut édité en 1637. Cette œuvre, fut le premier ouvrage publié de René Descartes (1596-1650). Ce discours est divisé en six parties par son auteur (on étudiera dans cette fiche que les quatre premières). Dans la première on trouvera diverses considération touchant les sciences dans la seconde les principales règles de la méthode que l'auteur a cherchée sont présentées et en troisième quelques-unes [des règles] de la morale qu'il a tirée de cette méthode sont exposées. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture