Suzanne décrit M. de Croismare. C'est un homme bon, marié, il a une fille, deux fils. Elle a entendu dire que c'était un homme honnête et donc elle a pensé qu'il pourrait l'aider : « Je ne m'étais point compromise en m'adressant à lui » (p. 11). Mais pour l'aider, il doit la connaître et connaître son histoire. C'est pour cela qu'elle se lance dans l'écriture de ce texte : « [Je] me résous à vaincre mon amour-propre et ma répugnance, en entreprenant ces mémoires où je peins une partie de mes malheurs sans talent et sans art, avec la naïveté d'un enfant de mon âge et la franchise de mon caractère » (p. 12) (...)
[...] A ce moment, Suzanne poussa un cri. Une des sœurs l'a blessée au moment où le grand vicaire lui a poser cette question, et elle lui explique : on m'a blessée au moment où vous me demandiez si je renonçais à Satan et à ses pompes, et je vois bien pourquoi (p. 93). Elle fit tous les actes de foi qu'il lui demandait le vicaire et termina par expliquer qu'elle est innocente, qu'elle n'a rient fait de mal et que Dieu le sait. [...]
[...] Cette dernière était tel un zombi : j'était presque réduite à l'état d'automate (p. 45). Elle ne sut rien de l'entretient entre Madame de Moni et sa mère. Elle sut juste que sa mère partit extrêmement troublée et que la supérieure aussi. Suzanne ne se souvient absolument pas de sa profession : je ne sais ni ce que je fait, ni ce que j'ai dit. [ ] Je me suis trouvée religieuse aussi innocemment que je fus faite chrétienne. (p. 46). [...]
[...] _ La Religieuse_ Diderot Suzanne décrit M. de Croismare. C'est un homme bon, marié, il a une fille, deux fils. Elle a entendu dire que c'était un homme honnête et donc elle a pensé qu'il pourrait l'aider : Je ne m'étais point compromise en m'adressant à lui (p. 11). Mais pour l'aider, il doit la connaître et connaître son histoire. C'est pour cela qu'elle se lance dans l'écriture de ce texte : me résout à vaincre mon amour-propre et ma répugnance, en entreprenant ces mémoires où je peins une partie de mes malheurs sans talent et sans art, avec la naïveté d'un enfant de mon âge et la franchise de mon caractère (p. [...]
[...] De retour dans sa chambre, elle se rend compte que ses pieds lui font mal : ils étaient tout ensanglantés des coupures de morceaux de verre que l'on avait eu la méchanceté de répandre sur mon chemin. (p. 110). On lui rend le lendemain l'habit religieux, le surlendemain, elle doit renouveler ses vœux. Et c'est à ce moment qu'elle reprend progressivement un rôle dans la maison. Elle revoit la sœur Ursule qui est méconnaissable. Elle est maigre, pâle, presque mort. [...]
[...] Elle me repoussa durement. (p. 27). Cette situation la fit saigner du nez. Suzanne fut abattue par la réaction et la dureté de sa mère : Elle avait mis tant d'autorité et de fermeté dans le son de sa voix, que je crus devoir me dérober à ses yeux. Mes larmes et le sang qui coulait de mon nez se mêlaient ensemble, descendait le long de mes bras et j'en étais toute couverte sans que je m'en aperçusse (p. 27). [...]
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