Deux doigts de mensonge, Ruth Rendell, une étrange famille, famille anglaise, The Minotaur
Kerstin Kvist, une jeune infirmière suédoise est engagée par une famille anglaise pour s'occuper d'un schizophrène. Très vite, elle réalise que les Cosway agissent de manière étrange. Autour de la mère âgée vivent ses trois filles et son fils. Cette mère abusive règne sur ses enfants dont l'aînée a près de cinquante ans. Le fils, John, est bourré de médicaments, soi-disant pour son bien. Tandis que l'une des filles prépare son mariage avec le pasteur, l'autre s'éprend d'un artiste nouvellement arrivé. Kerstin, témoin de la tension qui règne, a bien du mal à garder son sang-froid et sa personnalité.
[...] Deux doigts de mensonge, de Ruth Rendell, une étrange famille. Kerstin Kvist, une jeune infirmière suédoise est engagée par une famille anglaise pour s'occuper d'un schizophrène. Très vite, elle réalise que les Cosway agissent de manière étrange. Autour de la mère âgée vivent ses trois filles et son fils. Cette mère abusive règne sur ses enfants dont l'aînée a près de cinquante ans. Le fils, John, est bourré de médicaments, soi-disant pour son bien. Tandis que l'une des filles prépare son mariage avec le pasteur, l'autre s'éprend d'un artiste nouvellement arrivé. [...]
[...] Tout l'art de Ruth Rendell consiste à en dire un peu mais pas trop. Dès le début, lors de cette brève rencontre entre les deux femmes, elle met en place l'intrigue qui s'est déroulée entre la mère, ses quatre filles et son fils. On apprend que John va bien, qu'il vit en Italie près de Zorah mais rien n'est précisé sur les autres, même si le lecteur imagine bien que la mère doit être décédée. Dans les quelques premières pages, tout est dit et rien n'est dit, ce qui assurément aiguise la curiosité. [...]
[...] Il se tient plus droit, ses mains cessent de trembler, son caractère s'affirme. La jeune femme fait une autre découverte : le labyrinthe qu'elle a vainement cherché dans le parc, est en fait la bibliothèque, une pièce immense, toujours fermée, où il est difficile de trouver son chemin entre les piles de livres et les bustes d'écrivains ou de philosophes. Sa mère hospitalisée, John y trouve refuge –d'où le titre original, The Minotaur- et, à la grande surprise de Kerstin, dévore des ouvrages de mathématiques. [...]
[...] La benjamine, Zorah, veuve d'un homme richissime, ne vit pas dans la propriété mais elle vient s'y installer de temps à autre. Si elle s'entend bien avec son frère qu'elle est la seule à apprécier, elle voue un profond mépris à sa mère et ses sœurs. Kerstin ne sait trop quelle attitude adopter. Entre son petit ami qu'elle retrouve à Londres, un week-end sur deux et la lourdeur de la vie à Lydstep Old Hall, elle s'évade en dessinant sur son journal intime. Dans ce petit village, l'arrivée d'un artiste peintre, Felix Dunford, met la famille en émoi. [...]
[...] Le pasteur est une figure locale importante, de même que le vieux médecin qui inspire davantage confiance que son jeune collègue. Personne ne sait rien sur la maladie de John Cosway qui est attribuée à un choc émotionnel dans son enfance. Les racontars, les sous-entendus ont la part belle. L'arrivée d'un nouvel habitant peintre, ainsi qu'un couple dont le mari est architecte- provoque des discussions à n'en plus finir, chacun essayant d'en savoir plus que les autres. De ce fait, les secrets que l'on croit bien gardés, ne le sont pas du tout : des secrets de Polichinelle. [...]
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