Résumé du roman Satin Grenadine, de Marie Desplechin (Ecole des Loisirs, 2004), au fil des chapitres avec indications de pagination.
Une robe en satin grenadine, Lucie n'est pas à la veille d'en porter. En 1885, l'usage des tissus, des couleurs, des vêtements est très codifié. Chaque étoffe correspond à un âge, à une classe sociale, à une situation bien définie, dont il semble impossible de sortir. Pourtant, face à ce conservatisme bourgeois, des idées nouvelles bouillonnent et Lucie rêve d'une existence bien plus libre.
Sommaire
La couturière, Mme Sponze, fait des essayages pour la robe de Lucie, 13 ans. Lucie l'interroge : par quels moyens pourra-t-elle un jour être habillée de satin ? Pour cela, il lui faudra avoir un mari suffisamment riche (p.9 à 12).
Marceline, la gouvernante et cousine de Lucie, est une jeune femme aux idées affirmées. A la mort de ses parents, elle avait été placée dans un couvent où elle avait décidé de mourir. (p.12 à 16). Quant à Lucie, elle a eu une petite enfance heureuse : jusqu'à l'âge de 7 ans, elle était en nourrice à la campagne, où ses parents se gardaient bien de venir la voir. En effet, née sur le tard, cette enfant intéressait peu ses parents qui n'en avaient que pour Achille, leur fils aîné. Après ces années de bonheur au grand air, Lucie avait été ramenée à Paris, et c'est alors que sa mère avait engagé sa nièce Marceline pour s'occuper de la petite, sans faire trop de dépenses. Marceline avait alors obtenu que la petite soit scolarisée, ce qui s'était fait chez les religieuses (p.21).
Pendant toutes ces années, les parents s'occupent peu de leur fille : le père, secondé par sa femme, est très pris par ses fonctions politiques à la Chambre et au Sénat (p.23). Seule la présence de visiteurs rappelle quelquefois à la mère de Lucie qu'elle doit présenter sa fille et lui faire quelques démonstrations d'affection (p.23). Par opposition à sa jeune soeur, Achille mène une vie très libre, sur laquelle il ne rend aucun compte (p.24-25).
Lucie, à 13 ans, est retirée de l'école, son père estime qu'elle sait ce qu'une fille doit savoir (p.29). C'est à la maison que se poursuivra son apprentissage qui devra faire d'elle une bonne maîtresse de maison. Aussi, Marceline propose-t-elle que la jeune fille apprenne au contact des domestiques, notamment avec la jeune Fanny. Celle-ci a vécu la dure réalité des aînées de famille pauvre, avant de pouvoir rejoindre sa tante, la cuisinière Annette. Fanny, bien que guère plus âgée que Lucie, connaît déjà les rudesses de la vie mais aussi l'amour (...)
La couturière, Mme Sponze, fait des essayages pour la robe de Lucie, 13 ans. Lucie l'interroge : par quels moyens pourra-t-elle un jour être habillée de satin ? Pour cela, il lui faudra avoir un mari suffisamment riche (p.9 à 12).
Marceline, la gouvernante et cousine de Lucie, est une jeune femme aux idées affirmées. A la mort de ses parents, elle avait été placée dans un couvent où elle avait décidé de mourir. (p.12 à 16). Quant à Lucie, elle a eu une petite enfance heureuse : jusqu'à l'âge de 7 ans, elle était en nourrice à la campagne, où ses parents se gardaient bien de venir la voir. En effet, née sur le tard, cette enfant intéressait peu ses parents qui n'en avaient que pour Achille, leur fils aîné. Après ces années de bonheur au grand air, Lucie avait été ramenée à Paris, et c'est alors que sa mère avait engagé sa nièce Marceline pour s'occuper de la petite, sans faire trop de dépenses. Marceline avait alors obtenu que la petite soit scolarisée, ce qui s'était fait chez les religieuses (p.21).
Pendant toutes ces années, les parents s'occupent peu de leur fille : le père, secondé par sa femme, est très pris par ses fonctions politiques à la Chambre et au Sénat (p.23). Seule la présence de visiteurs rappelle quelquefois à la mère de Lucie qu'elle doit présenter sa fille et lui faire quelques démonstrations d'affection (p.23). Par opposition à sa jeune soeur, Achille mène une vie très libre, sur laquelle il ne rend aucun compte (p.24-25).
Lucie, à 13 ans, est retirée de l'école, son père estime qu'elle sait ce qu'une fille doit savoir (p.29). C'est à la maison que se poursuivra son apprentissage qui devra faire d'elle une bonne maîtresse de maison. Aussi, Marceline propose-t-elle que la jeune fille apprenne au contact des domestiques, notamment avec la jeune Fanny. Celle-ci a vécu la dure réalité des aînées de famille pauvre, avant de pouvoir rejoindre sa tante, la cuisinière Annette. Fanny, bien que guère plus âgée que Lucie, connaît déjà les rudesses de la vie mais aussi l'amour (...)
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Extraits
[...] A partir de la généalogie de Jacques, Marceline enseigne l'histoire à son élève (p.63), et évoque à l'occasion certaines de ses idées politiques. Lucie la traite de socialiste, de révolutionnaire. Un peu mise à l'écart par Fanny et Annette, Lucie s'ennuie, et se met à lire un atlas. Jacques, très modeste malgré ses origines, vient chez Lucie où, à la cuisine, Annette le régale de crème renversée. Alors arrive inopinément Jean Martin, l'amoureux de Fanny, attendu depuis un an. Survient aussi la mère de Fanny qui disperse bruyamment tout le monde. [...]
[...] Marceline est couverte de reproches. Madame Sponze revient pour une robe et un manteau ; mais, il est hors de question que Lucie en choisisse ni le tissu ni les couleurs (p.46). Lucie s'ennuie à la maison, elle a envie de sortir au parc. Là, elle retrouve son ami Jacques (p.50). Moins âgée que lui, elle doit pourtant le protéger : c'est un garçon sensible, un peu embarrassé de son corps. A l'internat en Normandie, il était moqué par les autres élèves. [...]
[...] A la surprise de Lucie, ils se connaissent déjà ; ils aiment le même sport, la savate. Lucie se sent délaissée. Jacques et Lucie montent un plan pour qu'Achille et Blanche se rencontrent. C'est une jeune femme excentrique, qui, entre autres expériences, est allée aux Halles, déguisée en paysanne (p.86). Pendant une longue période, Jacques ne donne plus de nouvelles. Lucie pense qu'il méprise sa famille de tristes bourgeois (p.90). Grâce à Marceline, les connaissances de Lucie progressent. Sa mère pense d'ailleurs qu'elle lit trop. [...]
[...] Annette veut prendre sa retraite. Lucie est chagrinée que Fanny ne lui ait rien dit de son départ, pas même laissé un petit mot. Elle ne se doute pas que Fanny ne sait probablement pas écrire. Jacques la rassure, il saura retrouver Fanny aux Halles. Lucie est effondrée de tous ces départs. Marceline a une solution pour elle: sœur Thérèse lui a indiqué une institution de jeunes filles à l'étranger où l'enseignement est meilleur qu'en France. Lucie pense que ce sera trop cher. [...]
[...] La voie est libre, personne ne s'apercevra de rien, mais Marceline désapprouve Fanny d'avoir monté cette expédition. Madame Sponze ne révèle rien de la rencontre aux Halles. A la bibliothèque, Lucie attend que Marceline lui donne des explications sur Achille (p.142). Marceline, elle, veut défendre les droits des femmes. Achille arrive. Lucie se met à crier qu'elle sait tout. L'aîné l'écoute avec calme (p.144). Puis, Lucie raconte tout à Fanny : les idées politiques d'Achille, celles de Marceline. En cachette, Fanny enfile les robes de bal de Madame. [...]