Le désert des Tartares, Dino Buzzati, fuite du temps, Giovanni Drogo, vie militaire
Le désert des Tartares est une œuvre de Dino Buzzati écrit en 1940 et traduit en 1949. Le roman retrace la vie militaire d'un jeune officier, Giovanni Drogo, envoyé à sa sortie de l'école militaire au fort Bastiani pour atteindre la gloire et la reconnaissance. C'est un roman basé sur la fuite du temps, ainsi que sur l'attente perpétuelle d'une guerre contre les ennemis du Nord. Notre passage se situe dans le chapitre XV et relate en partie son deuxième séjour en ville après une permission d'un mois.
Nous verrons en quoi ce passage marque un changement dans la perception du temps pour le personnage de Drogo. Et pour y répondre nous verrons dans un premier temps, un retour prématuré avec un passage en ville décevant et une perte d'identité, dans un second temps, la fuite du temps, avec la découverte du temps qui passe ainsi qu'une attente inutile.
[...] En effet de l'attente de gloire, nous passons à une attente de la mort. Il ne reviendrait pas à ses anciens errements II/ Le fort, comme patrie La ville opposée au fort Nous pouvons voir une différence entre la ville et le fort, ville qui a était délaissé par Drogo au profit du fort. En effet comme nous l'avons vu, Drogo écourte son séjour dans sa ville natale pour revenir au fort. Ses liens avec le monde extérieur sont coupés et le seul lieu auxquelles il se rattache est le fort. [...]
[...] Il a prit des habitudes, habitudes qu'il n'a pas retrouvé en ville. L'appel du fort et plus fort que celui de la ville, seul la forteresse peut offrir le grand événement qu'il attend avec impatience. Le fort est éternel richesse inépuisable alors que la ville est éphémère. [...]
[...] au début du cinquième paragraphe, marque une sorte de regret de n'avoir pas pris conscience plus tôt du temps qui passe, ce passage fait prendre conscience que l'on ne peut pas rattraper le temps, ni retourner en arrière, que la jeunesse est irrévocablement terminée. Cette notion est montré à travers la gradation de la dernière phrase de l'extrait : et le surlendemain non plus, ni plus tard, ni jamais. La découverte de la fuite du temps est enclenché par l'apparition de l'angoisse et d'une sorte d'ennui qui s'installe progressivement. [...]
[...] En allant en ville, il souhaitait retrouver ses habitudes mais ne les retrouvant pas, nous assistons également à une perte de ses repères. Sur le plan social donc, Drogo ne se sent plus à sa place dans son cadre familial, il a des sentiments controversés une peine difficile à exprimer et se sent «complètement étranger ce qui accentue cette perte d'identité, même après une longue absence loin de sa famille, il ne ressent pas le besoin de s'attarder auprès d'eux ou du moins quand ils sont là. [...]
[...] comme si la ville était devenu une prison et ou tout est éphémère, la ville est symbolisé comme le lieu du divertissement. Quitte à se retrouver seul, il préfère être au fort. Par la suite Drogo ne retournera plus jamais en ville. Le fort est quand a lui, un lieu vaste ou rien ne bouge il ne ressent pas de grand changement C'est un espace grand avec les esplanade le plateau pierreux Dans le fort, se trouvent le silence et une monotonie souhaitée par Drogo. [...]
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