Commentaire de lecture sur les deux premières médiations de Descartes (relativement, des choses que l'on peut révoquer en doute et de la nature de l'esprit humain, et qu'il est plus aisé à connaître que le corps). Un document présenté au format Word et contenant environ 2700 mots.
[...] Ou du moins qui pensais- je être auparavant ? C'est ce que Descartes va montrer : auparavant je pensais être un Homme. Mais il paraît indispensable de se demander ce qu'est un Homme pour savoir ce que je pensais être. Descartes formule effectivement le fait que la définition de l'Homme est une chose assez floue, puisqu'il faudrait s'interroger s'il est un animal raisonnable auquel cas il faudrait définir ce qu'est un animal par rapport à l'Homme. De cette question, Descartes montre que cette définition de l'Homme introduit une infinité de questions et de difficultés. [...]
[...] Descartes est connu pour le Cogito ergo sum je pense donc je suis, qu'il présente dans le Discours de la méthode en 1637, ainsi que dans les Méditations métaphysiques mais sous la forme je pense, j'existe. Descartes s'attache à la connaissance de la vérité, qui sera le thème principal de ses grandes œuvres philosophiques. Il sera passionné par les mathématiques à cause de la certitude et de l'évidence de leurs raisons les références aux mathématiques sont présentes et rappellent ce que communément nous appelons un esprit cartésien : clair, méthodique et rationnel. [...]
[...] Il explique que les sens peuvent en réalité être trompeurs : par exemples : des hallucinations, un effet d'optique. Descartes fait vraisemblablement allusion à ses recherches physiques sur l'optique, les angles de réflexion qui peuvent conduire à des effets d'optique déformant une image, donc la réalité, comme l'étude de la réfraction des rayons lumineux dans un milieu autre que l'air. En effet, lorsqu'on regarde un objet qui est dans l'eau, nous le percevons tout autrement que lorsqu'il est dans l'air : c'est l'expérience du bout de bois brisé par la réfraction des rayons, qui nous fait percevoir un bâton qui n'est pas droit. [...]
[...] Mais Descartes montre que même si je me persuade que je ne suis pas, que je n'existe pas, je pense néanmoins quand je me persuade. Descartes reprend l'idée que même si un Dieu Trompeur ou si un Malin Génie n'aurait pour but que de me tromper, il me tromperait certes, mais je penserais. C'est ainsi que Descartes en déduit la proposition du Cogito je pense, j'existe En effet, que je doute, que je me persuade, que j'imagine ou que je conçoive, je pense inévitablement, donc j'existe. Par conséquent je sais que j'existe, mais qui suis-je ? [...]
[...] Si le peintre, et même à considérer le peintre, qui peigna une sirène, a cru inventer quelque chose de totalement imaginaire, il n'a en réalité qu'associé l'image d'une femme à celle d'un poisson. Descartes ajoute en outre que même s'il peignait réellement quelque chose de nouveau, il y aurait fatalement toujours un lien avec la réalité, en prenant l'exemple des couleurs. C'est parce que les couleurs font parties de notre monde, du monde réel que nous en avons les images et que nous nous basons sur elle dans nos rêves, mais aussi dans la toile chez le peintre. [...]
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