V1-2 : Nous observons la présence d'apostrophes, « Ô », vocatif, qui interpellent le lecteur dès le premier vers, on voit que c'est un appel, une plainte, élégiaque.
V1-2 : Il y a beaucoup de ponctuations, exclamations, avec des phrases nominales (4 en 3 vers) qui renforcent ce sentiment de détresse que cherche à faire passer Voltaire.
On a le champ lexical de la destruction, du chaos : « Malheureux, Douleur, Mortels, Déplorable, Effroyable ». Le mal-être et le chaos régnant dans la scène sont mis en valeur.
V1 : Le poète s'adresse à la terre en la personnifiant. Cela donne un côté vivant à la scène, et cela déculpabilise Dieu de cette catastrophe, en effet, la terre est accusée de cette scène, avec le mot déplorable. Allitération en « m », qui accentue la mort.
V3. Ces douleurs ne se justifient pas aux yeux de la justice, ce qui montre que c'est injuste. Les débats sont ainsi inutiles, l'homme est impuissant à comprendre pourquoi il y a du mal.
[...] V8 : Sous ces marbres rompus ces membres dispersés : On a une connotation des tombes, avec marbres. On peut donc penser que le séisme a détruit même les tombes avec le mot rompus tuant une seconde fois ceux qui sont déjà ceux qui sont dans leur dernière demeure On a encore la présence de ces qui donne un aspect irréel, de masse, sans chiffres précis, sans sentiments. V9 : Nous avons une hyperbole des infortunés avec Les mots infortunés sont utilisés ici avec leur signification étymologique, celle des personnes en infortune, malchanceux. [...]
[...] Le verbe criez connote la parole, l'expression. V5 : Accourez, Contemplez : Le poète s'adresse à tous, et parle de ce désastre comme si c'était un spectacle, où il racolle les passants pour les faire assister à la représentation Assonance en é qui renforce la violence de la réaction de celui qui entend les philosophes dire tout est bien. Ces ruines affreuses : Ce groupe nominal fait antithèse avec les verbes accourez, contemplez, et renforce cet aspect apocalyptique. V5-8 : On a ces qui est répété à huit reprises, ce qui montre au lecteur que ce désastre a fait beaucoup de dégâts, avec cette accumulation qui donne un effet de nombre. [...]
[...] Ce poème écrit par Voltaire en 1756 est un poème en alexandrins. Les rimes sont suivies, masculines féminines, connotant une scène qui se déroule au fur et à mesure qu'on la lit. V1-2 : Nous observons la présence d'apostrophes, Ô vocatif, qui interpellent le lecteur dès le premier vers, on voit que c'est un appel, une plainte, élégiaque. V1-2 : Il y a beaucoup de ponctuations, exclamations, avec des phrases nominales en 3 vers) qui renforcent ce sentiment de détresse que cherche à faire passer Voltaire. [...]
[...] Les causes des orages dont parle Voltaire est en fait les causes des différents cataclysmes de la terre. Les orages est la périphrase donc des cataclysmes terrestres. Le poète critique en somme les philosophes qui font des essais pour défendre une cause, pour soutenir quelque chose, mais sans avoir même vécu la chose. Donc il critique ceux qui ne parlent pas en connaissance de cause, mais qui se plaignent lorsqu'ils vivent de tels traumatismes, Empathie. Allégorie de la terre Quand la terre entrouve ses abîmes Puis, il se déculpabilise avec le vers Ma plainte est innocente et ainsi évite la censure. [...]
[...] V17 : Le mot amas donne une connotation de masse, d'impersonnalité. V19 : Encore une question rhétorique, et on a une répétition avec quel crime quelle faute qui vient accentuer l'innocence des victimes, on a également le fait que ce soient des enfants, qui est la périprase des habitants de Lisbonne. Or, enfants = innocence. V20 : On a une connotation de maternité avec le sein maternel, mais cette maternité est détruite avec le mot écrasés V21 : Le poète vient comparer la ville sinistrée à Paris et Londres, qui, eux n'ont pas été punis, et pose la question que qui entre Paris, Londres ou Lisbonne méritait le plus cette catastrophe ? [...]
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