Le dernier jour d'un condamné a été écrit par l'auteur Victor Hugo, en 1829. Mais il s'agit ici d'une version plus récente publiée en 1989 aux éditions Guy Rosa, collection classiques de poche. Cette version comporte une préface rédigée par Robert Badinter, également la préface rédigée par Victor Hugo. Ce livre contient aussi une autre préface sous forme de dialogue, qui accompagnait la troisième édition du Dernier jour d'un condamné. Ce n'est pas la seule histoire qui est contenue dans ce livre. Il y a aussi Claude Gueux et l'Affaire Tapner.
Le dernier jour du condamné est un roman pour lutter contre la peine de mort. Victor Hugo s'oppose à cette peine qu'il souhaite voir supprimer. Pour cela il va mener un combat qui va passer par l'écriture de ce livre. Il veut démontrer la souffrance qu'elle engendre et son inutilité.
[...] A travers ce roman, on côtoie la vie en prison. Le peu d'occupation qu'ont les prisonniers. Ici le personnage s'occupe en lisant les messages qui ont été gravés dans les murs de sa cellule. La seule chose que l'on sait de cet homme c'est qu'il a eu une éducation comparée à la plupart des hommes emprisonnés. On lui apprend l'argot. Donc en prison c'est un nouveau langage qui prend le pas. Ceux qui ne sont pas initiés sont exclus d'une autre façon. [...]
[...] Il va même jusqu'à décrire sa cellule, où il observe les messages laissés par ses prédécesseurs sur les murs. Puis, il poursuit la lecture du mur et se rend compte que ce sont des meurtriers connus qui y ont séjourné avant lui. Il a peur de la mort. Il y a un grand tumulte dans la prison. C'est le jour où l'on ferre les forçats. Le condamné observe ces forçats, il se rend compte qu'il aurait pu être à leur place. C'est un véritable spectacle pour les prisonniers. [...]
[...] La journée se termine mal pour le condamné à mort car les forçats le reconnaissent et explosent de joie. Celui-ci s'évanouit. Il est conduit à l'infirmerie où il assiste au départ des galériens. Il se rend compte qu'il préfère sa place. Plutôt livrer mon cou au couteau de Guillotin qu'au carcan de la chiourme De retour à sa cellule après son séjour éclair à l'infirmerie, il désespère, il aurait pu essayer de s'évader. Le condamné se rappelle la chanson qu'il a entendue lors de son passage à l'infirmerie. [...]
[...] La préface prend tout son sens, on ne peut la détacher du livre. Grâce à la préface on comprend mieux, la situation. Pourquoi Victor Hugo a écrit ce livre. Selon lui ce n'est pas humain de condamner un meurtrier par la mort. En effet, comment peut-on se prétendre humain alors que l'on fait la même chose que celui qui est jugé. Certains pays pratiquent encore la peine de mort, les dirigeants devraient lire ce livre de Victor Hugo, peut- être cela les forcerait à réfléchir, sur la gravité de cette peine. [...]
[...] On peut dire que Victor Hugo a contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre. Il est considéré comme le chef de file du mouvement romantique. C'est un écrivain de génie, qui voit sa notoriété se transformer rapidement en célébrité. Il est certain que Victor Hugo fait partie des plus grands écrivains de l'Histoire. Ses œuvres ont été lues et relues, au moment de son existence mais encore aujourd'hui. Il va accéder à l'Académie française en 1841. Victor Hugo entame sa carrière politique en 1848, car il est élu député pendant la deuxième République. [...]
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