Le dernier jour d'un condamné à mort, Victor Hugo, peine de mort, exécution, sentence
Poète et écrivain du 19ème siècle Victor Hugo est né le 26 février 1802 à Besançon. Il a très tôt une idée précise de ce qu'il souhaite faire plus tard : écrire. A 19 ans il rédige et publie ses premiers poèmes ce qui lui vaudra d'être remarqué par Louis 18 qui finira par lui verser une pension.
Victor Hugo se regroupe aux côtés d'écrivains, pour former ensemble le Cénacle. Ce cercle de jeunes auteurs sera à l'origine du romantisme. En 1827, il publie Cromwell. une pièce de théâtre à travers laquelle il exposera clairement sa volonté de rompre avec les règles classiques de l'unité de temps, de lieu et d'action. Cela lui vaudra les foudres des partisans du classicisme. Cette césure se fait également lors de la parution de 2 ouvrages : les orientales et le dernier jour d'un condamné. En effet, il y expose explicitement son opinion sur des sujets plus que sensibles.
[...] La peine de mort marginalise le condamné puisque la société n'en veut plus, elle peut le rayer définitivement de la surface de la terre. De plus, il va tenter de faire comprendre au lecteur, que la peine prononcée par la cour, est également prononcée à l'encontre de la famille du condamné. En effet, les proches de cette personne vont être privée de celle-ci, de plus, ils verront leur réputation entachée ainsi que leur nom. Donc, Victor Hugo insistera sur la double peine prononcée lors du procès. [...]
[...] A 19 ans il rédige et publie ses premiers poèmes ce qui lui vaudra d'être remarqué par Louis 18 qui finira par lui verser une pension. Victor Hugo se regroupe aux côtés d'écrivains, pour former ensemble le Cénacle. Ce cercle de jeunes auteurs sera à l'origine du romantisme. En 1827, il publie Cromwell. une pièce de théâtre à travers laquelle il exposera clairement sa volonté de rompre avec les règles classiques de l'unité de temps, de lieu et d'action. Cela lui vaudra les foudres des partisans du classicisme. [...]
[...] Manger, boire, respirer sont des buts communs à tous les individus. Mais, il est farouchement opposé au pouvoir de vie et de mort que s'octroie la justice sur les gens. Pour lui, c'est une réponse primaire tu tue, alors je te tue. Point on ne va pas chercher plus loin. Une sanction à la fois illégitime et inégale En effet, la peine de mort est une vengeance légitimée car ce que les Hommes n'ont pas le droit de faire, la justice en a le pouvoir. [...]
[...] En effet, en détenus de la 6 Centrale de Clairevaux condamnés à perpétuité ont fait connaître leur souhait de rétablir la peine de mort afin que celle-ci leur soit appliquée car ils désiraient en finir une bonne fois pour toutes et ne pas se voir dépérir à petit feu sans l'espoir d'un lendemain. Entre l'espoir d'un après qui n'arrivera peut-être jamais et la mise à mort d'un individu justifié par l'infraction qu'il a commise arrivera t-on à trouver un juste milieu et donc, une juste peine? [...]
[...] Cette perception passera par la représentation du cachot du condamné. Il est vrai que Victor Hugo n'oublie rien, il va même jusqu'à détailler les inscriptions sur les murs de la prison laissées par les détenus qui sont passés avant lui à cet endroit. Ce cachot étant réservé aux condamnés à mort les témoignages faits par ces individus ont une signification pour notre personnage puisqu'il en reconnaît quelques uns de noms. Lorsqu'on vient lui annoncer que l'exécution est pour aujourd'hui, il devient plus calme, les tourments de l'attente se dissipent et son esprit s'apaise. [...]
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