Fiche de lecture de Le dernier jour d'un condamné. La biographie de Victor Hugo, l'accueil du public lors de la publication, la présentation du personnage principal, l'énonciation, le résumé et un avis détaillé ainsi qu'un développement des grands thème du livre sont abordés.
[...] Victor Hugo nous présente aussi deux catégories de condamner tous innocent. Soit la personne laisse des êtres chers, qui vont souffrir de sa mort. L'autre catégorie qui n'a aucun être cher, c'est donc une personne mal-aimé, qui n'a pas reçu l'amour et l'attention nécessaires à une vie normale qui est condamnée. Il dit également, pour contrer les arguments selon quoi la guillotine est une méthode sans douleur, que l'attente de la mort est une souffrance psychologique atroce, équivalente à de la torture mentale, pour qui se sait condamné. [...]
[...] Puisque mort plus mort égal mort. [...]
[...] C'est en 1831 qu'est publié le premier des grands romans historiques de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, qui met en scène Quasimodo et Esméralda un couple devenu mythique. Auparavant il avait écrit un texte court et provocant Le dernier jour d'un condamné. Quoique pittoresque et romanesque, ce livre prend une orientation très critique, raillant les genres en vogue, sur le mode ironique le plus souvent, les problèmes de l'actualité politique et sociale ou de la misère ouvrière (Claude Gueux, 1834), tout en s'interrogeant sur les moyens par lesquels le peuple pourrait conquérir le droit à la parole (Notre-Dame de Paris). [...]
[...] Et il nous raconte que la seule personne pour laquelle il s'inquiète est sa fille Marie, très jeune et innocente. Mais en venant le voir à la prison dans le dernier jour de sa déchéance, elle ne l'a pas reconnu, physiquement à cause des dures étapes qu'il a subies, ce qui le rend encore plus triste. A partir du chapitre XVIII, il commence son dernier jour, on lui demande ce qu'il veut manger comme on le fait avec n'importe quel condamné. On lui annonce que son pourvoi a été rejeté, il doit donc être exécuté le jour même. [...]
[...] Cela montre également que chacun peut être condamné. ; C'est une façon d'attirer l'attention des lecteurs sur les souffrances, morales, physiques, quotidiennes d'un condamné a mort. On peut rapprocher ce livre avec Le Procès de Kafka, car le narrateur est accusé d'un crime qui est inconnu des lecteurs et du narrateur lui-même d'ailleurs. Celui-ci va finir par mourir, mais dans les derniers instants de sa vie, il éprouve le désir de rester vivant comme notre narrateur. Et au contraire on pourrait qualifier l'étranger de Camus comme l'opposé du dernier jour d'un condamné car il n'éprouve aucun remords ; il est même heureux de mourir condamné à mort lui aussi. [...]
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