voici une lecture analytique de mon Bac de 1ère S , (j'avais de très bonnes notes en français et ce document devrait être très utile)
[...] » phrase symétrique égalité ; défend la liberté de ne pas être esclave « défendre sa liberté » - description physique : « Regarde . vois comme regarde . vois comme . [...]
[...] », « Et qu'est-ce que cela fait ? », « Avons-nous » ; argument final : otaïtiens et européens appartiennent à l'humanité « frère », « deux enfants de la nature », réciprocité du respect « quel droit as-tu qu'il n'ait pas sur toi ? » : chiasme (=inverser deux groupes de mots) - Péroraison : fin violente venu des européens a changé leur vie : isotopie de la malédiction : « malheur », « malheureux », « tous les otaïtiens à venir », européens sont représentés comme une maladie « tu as infecté notre sang » (avant ils ne connaissaient qu'une maladie : métaphore de la vieillesse l.44-45) - dès la 1[ère] phrase du 2[ème] paragraphe : critique des habitudes des européens « plus sages et plus honnêtes : cela renforce la 1[ère] critique, termes « tien », « mien » qui sont de termes inconnus pour les otaïtiens apporte envie, jalousie, violence, compétition « vous vous êtes égorgées pour elles » - série de questions rhétoriques qui critique la société matérialiste des européens qui s'éloignent du nécessaire pour tomber dans le superflu oxymore « besoins superflus » = européens ont créés des besoins qui n'en sont pas - le travail apparait aussi comme une malédiction : « si tu nous persuade de franchir l'étroite limite du besoin quand finirons-nous de travailler ? [...]
[...] Le travail permet de satisfaire de envies et d'autre sont créés - Adjectifs « factices » et « chimériques » montrent que l'européen est dans l'erreur. II.a) - ( Rousseau : Selon ce philosophe on naît bon et c'est la société qui nous rends mauvais) Vision Rousseauiste de la société idéale livrée à travers le peuple otaïtiens : Un peuple resté proche à l'état de nature, loin de la civilisation : « innocent », « heureux », « bonheur », pur instinct de la nature », « montagne », « plaine », ect . [...]
[...] Le réquisitoire, l'attaque contre les Colons La critique de la colonisation européenne La critique du modèle européen II. La défense utopique des sauvages La simplicité utopique des Otaïtiens Une société basée sur la tolérance et l'ouverture d'esprit I.a) - discours polémique dès le début attaque directe de Bougainville dans l'exorde par le vieillard « chef des brigands » et lui demande ensuite de partir « écarte » à l'impératif - ligne 2 à 12 réquisitoire (discours) basé sur des phrases au rythme binaire et ternaire avec beaucoup de juxtapositions renforcées par des conjonctions de coordinations « et » opposent leur situation avant et après l'arrivée des européens, effet liste = accumulation (car absence de conjonctions de subordinations) « Nous sommes innocents, nous sommes heureux ; et tu ne peux que nuire à notre bonheur » rythme binaire - les européens s'approprient la terre des indigènes dès leur arrivée : « Tu as enfoui dans notre terre » périphrase pour désigner le panneau planté, notion de propriété appliquée aux femmes ce qui entraine de la jalousie l.6-8 et 9-10 - à partir de la l.13, le rythme du texte change : série de questions- réponses pour soulever l'absence de logique chez les européens « Pourquoi ? [...]
[...] - utopie du communisme : les otaïtiens ne connaissent pas la notion de propriété « ici tout est à tous » tout appartient à tout le monde - questions rhétoriques l.25 à 35 qui montrent que les otaïtiens accueillent avec bienveillance les européens. Vision de l'homme utopique et caractéristique des philosophes des lumières : « deux enfants de la nature » terme hypocoristique (=enfantin) permettant de toucher l'auditoire ; « l'otaïtien est ton frère » encore philosophie des lumières avec la notion de fraternité - « quels droits as-tu sur lui qu'il n'ait pas sur toi ? [...]
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