Le Démon de la théorie, Antoine Compagnon, théorie littéraire, littérature, bon sens littéraire
L'histoire littéraire est en lien avec la philologie, elle est conception et transmission des œuvres.
La théorie littéraire, elle, se fait critique du bon sens littéraire. A l'inverse, la théorie de la littérature est une réflexion sur les notions générales.
[...] La théorie littéraire, elle, se fait critique du bon sens littéraire. A l'inverse, la théorie de la littérature est une réflexion sur les notions générales. La littérature : les grands écrivains Canon classique : œuvres modèles, vouées à être imitées de manière féconde Notion de valeur : dire que tel texte est littéraire c'est toujours sous- entendre que tel autre ne l'est pas La littérarité, théorisée par Jakobson : L'objet de la science littéraire n'est pas la littérature mais la littérarité, c'est-à-dire ce qui fait d'une œuvre donnée une œuvre littéraire. [...]
[...] Le style : Le style est une norme, un modèle à imiter. Le style est un ornement, il admet des variations selon le thème (cf. Raymond Queneau dans Exercices de style : la même anecdote est répétée 99 fois avec différents tons) L'histoire : Historicité de la littérature : - L'œuvre appartient à une série littéraire dans laquelle elle doit être située - Elle doit tenir compte de la coexistence d'événements historiques (romantisme, Parnasse et symbolisme se développent et s'exercent au même moment) - L'histoire littéraire est liée passivement ou activement à l'histoire La valeur : Canon : norme représentée par une œuvre à imiter. [...]
[...] Qu'est-ce qu'un classique ? Définition de Sainte-Beuve : L'idée de classique implique en soi quelque chose qui a suite et consistance, qui fait ensemble et tradition, qui se compose, transmet et dure. Pour Hegel, un classique consiste en la préservation de la ruine du temps, c'est ce qui est à soi-même sa propre signification et, par-là même, sa propre interprétation CONCLUSION Il est nécessaire selon Antoine Compagnon d'avoir un esprit critique vis-à- vis de toute œuvre : La perplexité est la seule morale littéraire. [...]
[...] Le lecteur : Lecteur libre : sa fin est moins de comprendre le livre que de se comprendre lui-même à travers le livre (thèse proustienne) L'auteur implicite (Booth) : l'auteur ne se retire jamais complètement de son œuvre, il y laisse toujours un substitut qui la contrôle en son absence. Il laisse ainsi une place prédisposée au lecteur, qu'il choisit ou non d'occuper (ex : début du Père Goriot) Pour Iser, le point de vue du lecteur sur le texte est mobile. Il perçoit à chaque instant un seul aspect du texte, mais il combine tout ce qu'il a déjà vu grâce à sa mémoire et établit un schéma de cohérence. Le répertoire est l'ensemble des normes sociales, c'est le bagage nécessaire au lecteur pour sa lecture. [...]
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